En collaboration avec la F�d�ration internationale du diab�te (FID) et la Direction de la sant� et de la population de la wilaya de Biskra (DSP), l�Association des m�decins priv�s de la wilaya de Biskra (AMPB) a organis� jeudi dernier, au niveau de l��cole param�dicale de Biskra, � l�occasion de la Journ�e internationale du diab�te qui co�ncide tous le 14 novembre de chaque ann�e, une demijourn�e scientifique de sensibilisation des politiques et des professionnels de la sant� ainsi que de la soci�t� civile aux probl�mes li�s au diab�te, notamment chez les personnes d�savantag�es et fragilis�es, th�me abord� par la FID cette ann�e et ayant comme slogan de campagne �Tous diff�rents, tous �gaux�. D�o� cette derni�re a centr� cette ann�e la campagne sur les communaut�s et groupes dans les pays en voie de d�veloppement ainsi que dans les pays d�velopp�s, qui n�ont pas acc�s aux soins, alors que les ann�es pr�c�dentes, une attention particuli�re a �t� apport�e aux complications du diab�te affectant le c�ur, les yeux, les reins et les pieds, afin d��veiller la conscience du grand public et d�am�liorer la vie de tous ceux qui, directement ou indirectement, sont concern�s par le diab�te. Une motion a �t� lue en substance, au cours de la c�r�monie d�ouverture par le pr�sident de l�AMPB, le Dr M. Houhou : �Le diab�te �merge rapidement comme l�une des plus grandes menaces � l��gard de la sant� publique auxquelles le monde ait jamais �t� confront�. Toutes les 10 secondes, une personne meurt de causes li�es au diab�te. Plus de 230 millions de personnes dans le monde entier sont atteintes de diab�te. Si aucune mesure n�est prise, ce nombre devrait d�passer les 350 millions en moins de 20 ans. Je suis particuli�rement pr�occup� par l�expansion alarmante du diab�te dans le monde parce que la plan�te toute enti�re est menac�e par l��pid�mie de diab�te. Il est souvent possible de pr�venir la diab�te et ses complications. Divers �tudes d�montrent en effet la faisabilit� de ce postulat, si l�on applique les principes suivants : comment changer l�environnement, proposer des soins de sant� appropri�s, offrir une meilleure �ducation aux soins, en particulier pour les personnes � risque chez les sujets �g�s de 30 � 65 ans, la pr�valence en Alg�rie de diab�te de type 2 se situe entre 7 et 9% (Pr Malek, S�tif 1998). L�hypertension est pr�sente chez 50% des diab�tiques type 2. 58% des diab�tiques pr�sentent des l�sions des pieds. En raison de l�ampleur atteinte par l��pid�mie de diab�te, aucun gouvernement n�est arm� pour s�attaquer seul au programme, les solutions exigent l�attention de la famille mondiale des nations. La F�d�ration internationale du diab�te (FID) dirige la campagne mondiale �Unis pour le diab�te� qui vise l�adoption de la r�solution des Nations unies sur le diab�te. Le gouvernement de la R�publique du Bungladesh est le promoteur principal de la r�solution : �Je suis convaincu que la communaut� internationale doit entreprendre une action d�s � pr�sent afin de contribuer � soulager le fardeau humain, �conomique et social que fait peser le diab�te. Au nom des 230 millions de personnes qui souffrent actuellement du diab�te, je me permets d�insister vivement pour que vous usiez de votre influence afin que l�Alg�rie joigne ses efforts � ceux de la R�publique populaire du Bungladesh et d�autres gouvernements du monde entier pour l�adoption d�une r�solution des Nations unies sur le diab�te.� Cette rencontre scientifique a regroup� les m�decins priv�s et publics de la wilaya durant toute l�apr�s-midi de ce jeudi pour d�battre et donner leurs points de vue sur la probl�matique du diab�te en Alg�rie et les moyens de lutte contre ce fl�au. La prise en charge du diab�te type 2 par voie orale et les derni�res recommandations, l�insulinoth�rapie dans le diab�te type 2 et le HTA et diab�te, ce sont les trois principales communications qui ont �t� d�velopp�es durant cette modeste manifestation. Nabi Ben