Coface Alg�rie Services (CALS), une soci�t� de services et filiale en Alg�rie de l�organisme fran�ais d�assurance-cr�dit Coface et bas�e � Alger, est op�rationnelle depuis cette semaine. En effet, la CALS est inscrite au registre du commerce alg�rien pour fournir, en partenariat avec l�organisme alg�rien d�assurance des cr�dits � l�exportation (Cagex), �metteur de sa police dans notre pays, une offre diversifi�e au profit de ses clients, op�rateurs �conomiques alg�riens et fran�ais, install�s en Alg�rie. Une offre vari�e en mati�re d�assurance-cr�dit, information et notation d�entreprise, la gestion de cr�ances et l�affacturage notamment, en attendant d��largir la gamme de ses prestations. Cela, dans le contexte de l�am�lioration de la notation du risque pays de l�Alg�rie, cot�e positivement � A- 4 et dor�navant le 60e pays de pr�sence de la Coface � travers le monde. Une opportunit�, donc, pour un d�veloppement plus dense des relations �conomiques et financi�res alg�rofran�aises, relev�e hier � l�h�tel Sofitel lors d�un s�minaire d�information sur le th�me �Assurances et entreprises : bien s�assurer, bien g�rer�. Organis� conjointement par la Chambre fran�aise de commerce et d�industrie en Alg�rie (CFCIA) et le Conseil national des assurances (CNA), ce s�minaire a permis, au-del� des d�tails techniques apport�s et des questionnements pratiques, pertinents et parfois expressifs de perplexit�, soulev�s par nombre de repr�sentants de divers secteurs d�activit� exer�ant en Alg�rie, de relever la n�cessit� de mieux vulgariser l�acte d�assurance aupr�s des entreprises. Un produit d�assurance des plus complexes, soumis � la concurrence mais �galement � une m�connaissance av�r�e, concernant les subtilit�s de cet acte, les valeurs assurables et les montants d�indemnisation, par les entreprises et, pis, par certaines agences de compagnies d�assurances si ce n�est par l�ensemble des assureurs, � des degr�s divers. Cela, dans le contexte o� le taux de p�n�tration de l�assurance est tr�s faible (0,56%) et sa contribution � l�investissement ne d�passant pas les 6%, et o� l�assurance des entreprises, qu�elles soient publiques ou priv�es, repr�sente quelque 20% de parts de march� de l�assurance en g�n�ral dans notre pays. Mais aussi en consid�rant notamment le manque d�empressement des entreprises � bien s�assurer, brid�es par une mauvaise �valuation des risques � couvrir et des co�ts parfois prohibitifs, une incapacit� des compagnies d�assurances � r�pondre en produits adapt�s aux besoins des entreprises, contraintes quant � elles par l�esprit de commercialit� en mati�re de tarification, ainsi que l�inefficience de toute la cha�ne assurantielle (compagnies d�assurances, agents g�n�raux agr��s, courtiers en assurance, pouvoirs publics, responsables de la s�curit� au niveau des entreprises, managers d�entreprise, experts, etc.). En fait, il est ressorti de cette rencontre la n�cessit� d�une meilleure �valuation et ma�trise des risques couverts en encourus, les entreprises devant d�velopper le risk-management en toute synergie et compl�mentarit� avec les acteurs de la cha�ne assurantielle et experts ind�pendants en assurance, �uvrer � assurer leur patrimoine et g�rer les risques, l�assurance �tant r�ellement un acte de gestion. Ch�rif Bennaceur