La section ordinaire r�gionale des pharmaciens de Annaba et les pr�sidents du Snapo, Syndicat des pharmaciens d�officines, des wilayas d�El-Tarf, Skikda, Guelma et Souk Ahras ont organis� samedi, dans la salle de conf�rences de l�h�tel Mermoura, un point de presse auquel ont pris part les correspondants locaux qui ont �t� destinataires d�un communiqu�. Le docteur Benyagoub Mohamed, pr�sident de la section ordinale r�gionale, a d�embl�e expos� les raisons qui ont engendr� une lev�e de boucliers de la corporation qui a appris r�cemment par le biais de la presse nationale, la promulgation de la circulaire minist�rielle n�12 du 26 octobre 2006, relative � l�exercice de la profession de pharmaciens d�officines et � l�application des nouvelles marges b�n�ficiaires accord�es � ces derniers. Concernant l�inspection des officines demand�e par le ministre de la Sant� et de la population, les signataires du communiqu� de presse tiennent � rappeler la loi 98- 09 du 19 ao�t 1998 modifiant et compl�tant la loi 85-05 du 16 f�vrier 1985 relative � la protection et � la promotion de la sant�, notamment dans son article 194 -1 qui stipule que l�inspection de la pharmacie est exerc�e par des professionnels, en l�occurrence des pharmaciens inspecteurs sous l�autorit� de la tutelle. lls soulignent qu�ils adh�rent pleinement � cette d�marche � condition d�y associer en membre du Conseil de l�ordre des pharmaciens. D�autre part, ils insistent pour que les pharmacies du r�seau Endimed et celles relevant de la Cnas soient soumises �galement � ces inspections. Les pharmaciens appr�hendent ces contr�les inopin�s car ils sont contraints de s�absenter de leurs officines pour des raisons professionnelles, � savoir d�placement au si�ge de la Cnas dans le cadre du tiers payant, � la banque, etc. Ces absences bien que justifi�es risquent d�engendrer la fermeture de l�officine. Les signataires du communiqu� rappellent qu�ils ont adh�r� � la politique du tiers payant pour permettre le d�sengorgement des agences Cnas et le soulagement des usagers longtemps confront�s � un contraignant parcours du combattant. Le tarif de r�f�rence discut� avec le minist�re du Commerce a permis aux pouvoirs publics de r�duire de 30% la facture des importations de m�dicaments mais il a engendr�, en revanche, un amoindrissement des marges b�n�ficiaires en d�pit des promesses �mises lors des n�gociations. Les repr�sentants de la profession, d�termin�s � d�fendre leurs droits, leur honneur et leur dignit�, interpellent les pouvoirs publics aux fins d�instaurer un dialogue imm�diat, permanent et concert� qui favorisera la promotion de la sant� et ce, dans l�int�r�t des citoyens. Partie prenante, ils se d�clarent dispos�s � apporter leur concours pour assurer le succ�s total du tiers payant et du tarif de r�f�rence, � condition d��tre consult�s et associ�s aux actions mises en place par la tutelle. Lina Razane