L�Agence de r�gulation des hydrocarbures (ARH) n�est �pour le moment nullement concern�e du cas soulev� par la coordination syndicale district GPL d�Alger�. C�est ce que nous a d�clar�, hier, le premier responsable de cette structure qui nous a d�clar� avoir �t� destinataire d�une copie de la lettre de la coordination syndicale, district GPL d�Alger. Selon M. Cherouati, qui avait occup� dans un pass� r�cent le poste de pr�sident-directeur g�n�ral de l�entreprise Naftal, �pour le moment ma structure ne g�re pas ce genre de situation. On ne peut intervenir tant que les textes r�glementaires r�gissant notre structure ne sont pas promulgu�s �. Et d�ajouter : �Le dossier en question est g�r� directement par le minist�re de l�Energie.� Or, au niveau de ce d�partement, toutes nos tentatives de prendre attache avec la structure concern�e sont rest�es vaines. Cela dit, l'Autorit� de r�gulation des hydrocarbures (ARH) cr��e en novembre 2005 est charg�e notamment �de veiller au respect de la r�glementation relative aux activit�s, tarifs et au libre acc�s aux r�seaux de transport par canalisation et au stockage, hygi�ne, s�curit� industrielle, protection de l'environnement, cahiers des charges concernant la r�alisation des infrastructures, application des normes et standards techniques sur la base de la meilleure pratique internationale�. Il est � noter que le syndicat de Naftal est mont� au cr�neau pour d�noncer la �concurrence d�loyale� dans le domaine de la distribution du carburant qui menace l�entreprise Naftal �d�une mort programm�e�. Ainsi, les repr�sentants des travailleurs sont, lit-on dans le document, �perplexes face au mutisme observ� par les pouvoirs publics sur une affaire qui a �t� soulev�e et d�nonc�e par l�ensemble des travailleuses et travailleurs, et port�e � la connaissance de la tutelle par un communiqu� du 10 d�cembre 2005 mais rest�e sans suite � ce jour�. Il s�agit, en effet, de �l�utilisation frauduleuse de la bouteille Naftal par un op�rateur priv� au niveau de la wilaya d�Alger�. Selon la m�me source, �cette utilisation frauduleuse de la bouteille de Naftal ne se limite pas � la seule r�gion du centre du pays�. �Le ph�nom�ne est national. Nous avons recens� plus d�une dizaine d�op�rateurs priv�s qui agissent de la m�me mani�re. Par ce silence, nous consid�rons que Naftal est vis�e pour la mettre � genoux et nous nous interrogeons sur les vrais mobiles et motivations r�els sur cet �tat de fait�, at- on ajout�. Les repr�sentants des travailleurs qui soutiennent �une concurrence loyale mais pas avec les moyens de Naftal�, rappellent � juste titre, que �le district d�Alger engage annuellement des sommes importantes pour l�acquisition de la bouteille neuve et son entretien et ce, par souci primordial de pr�server la s�curit� du consommateur. � �Cette conformit� a �t� un avantage pour l�op�rateur priv� qui utilise les moyens de Naftal frauduleusement et gratuitement. C�est une d�marche antir�glementaire qui porte atteinte � notre entreprise, du fait que les op�rateurs priv�s utilisateurs de la bouteille Naftal ne respectent gu�re les modalit�s de s�curit� exig�es par la loi. Mais lorsqu�un incident quelconque se produit, on pointe un doigt accusateur vers notre entreprise. En Tunisie et en Mauritanie, chaque op�rateur engag� dans l�enf�tage dispose de sa propre marque et d�une couleur � lui port�e � titre distinctif sur la bouteille. Or, chez nous, les vingt-deux millions de bouteilles appartenant � Naftal sont utilis�es par l�ensemble des op�rateurs. Nous sommes pour une concurrence loyale, mais pas au d�triment de notre entreprise�, a-t-on martel�. La coordination syndicale, district GPL d�Alger qui a port� cette affaire � la connaissance des autorit�s concern�es dont l�Agence de r�gulation des hydrocarbures (ARH) et le minist�re de l�Energie s�interroge sur �ce mutisme observ� par les pouvoirs publics qui n�a d�autres vis�es que de porter atteinte � notre entreprise dans le seul but de la mettre � genoux�. �Pour la �ni�me fois, nous interpellons le ministre de l�Energie et des Mines pour agir et cesser cette pratique scandaleuse, dangereuse pour notre entreprise et la s�curit� du consommateur, et menace nos postes d�emploi. Dans le cas contraire, nous solliciterons notre syndicat national pour d�clencher une action l�gale et constitutionnelle pour mettre fin � cette situation pr�judiciable et pr�server ainsi le patrimoine de notre entreprise ch�rement acquis au prix de divers sacrifices�, lit-on dans un document qui nous a �t� remis.