Le manque d�eau potable et le mauvais �tat des routes dans la da�ra de Larba�- Nath-Irathen ont constitu� l�essentiel des dol�ances adress�es par les citoyens de cette r�gion aux autorit�s de wilaya lors d�une s�ance de travail, tenue mardi dernier au si�ge de l�Assembl�e populaire de wilaya, au lendemain de la visite d�inspection effectu�e par le wali de Tizi Ouzou dans les communes d�A�t Aggouacha, Larba�-Nath-Irathen et Irdjen. Selon un repr�sentant du village de Taourirt Amokrane (11 000 �mes), la population locale souffre d�insuffisances en mati�re d�alimentation en eau potable alors que �subsistent encore des foyers non �lectrifi�s�. Pour sa part, un citoyen d�Ath Frah a mis aussi en exergue �l��tat de d�labrement des routes�, tout en sollicitant la prise la r�habilitation des cimeti�res. Quant � un d�l�gu� du village d�Afensou, il a revendiqu� la r�habilitation �des chemins menant vers les localit�s de Tala Amrara et Tizi Rached pour d�senclaver notre village�. Au fil de ces interventions, ayant succ�d� � celle du pr�sident de l�APC de Larba�-Nath-Irathen, les intervenants ont signifi� aux responsables locaux la difficult� qu�ont les villageois � subvenir � leurs besoins quotidiens notamment en mati�re de transport et de sant�. Ces m�mes pr�occupations ont �t� soulev�es, par ailleurs, par les citoyens de la commune d�Irdjen. Ainsi, parlant au nom de la population du village de Bousmahel, celui-ci a mis le doigt sur �le non-raccordement des �coles primaires au r�seau de gaz naturel, pourtant existant, � cause d�un manque d��quipement�. A ce sujet, le repr�sentant du village de Boudjlil a exprim� la frustration des citoyens non encore desservis par cette commodit�. Mais plus sp�cifiquement, les repr�sentants des citoyens de la commune d�A�t Aggouacha, ont mis l�accent sur les secteurs agricole et forestier. Ainsi, un citoyen d�A�t Mimoune a revendiqu� �l�ouverture d�une piste agricole pour desservir l�oliveraie et faciliter, ainsi, sa pr�servation contre les incendies, l��rection d�une st�le pour les 23 martyrs ainsi que la r�habilitation des fontaines villageoises�. Quant � un repr�sentant du village de Tasaft Guezra, il s�est �lev� contre �les lenteurs ayant affect� le programme de proximit� pour le d�veloppement rural�. A ces sollicitations citoyennes, les autorit�s de wilaya ont r�pondu par une litanie de chiffres et de programmes, communaux et sectoriels, de d�veloppement inscrits ou en cours d�ex�cution. Concernant l�AEP, il est attendu la mise en service, d�s fin janvier prochain, d�une alimentation � partir de Takhoukht et qui desservira notamment Ath Frah et Taourirt Amokrane. Pour sa part, la wali a annonc� l�inscription d�un nouveau centre de sant� pour Irdjen et l��quipement des salles de soins et l�affectation d�ambulances m�dicalis�es. A. B. A QUAND LA REHABILITATION DE LA RN 71 ? Des comit�s de village protestent Dans une correspondance r�dig�e � l��intention du wali de Tizi Ouzou, dont une copie est destin�e aux autorit�s locales, notamment celles des Aghribs et Azazga, un collectif de comit�s des villages de Tachrouft, Hendou, Agrardj, Tama�ssith, Imakhlef et A�t Ouchen, regroupant deux communes, proteste contre l�abandon av�r� de la RN71, notamment le tron�on Aghribs- Azazga, qui est leur principal itin�raire. Il s�appr�te � transmettre, � travers ladite lettre, sa vive col�re quant � cette situation. Le collectif rel�ve l��tat lamentable de la chauss�e qui ne se pr�te pas � une bonne circulation des automobilistes. Dans leur lettre, les auteurs s�indignent contre les d�sagr�ments qu�ils subissent dans leurs d�placements quotidiens, et ce, depuis des ann�es. Par ailleurs, ils invitent la plus haute autorit� de la wilaya � venir constater de visu le bien-fond� de leur requ�te concernant l�urgence et la n�cessit� d�une �ventuelle r�fection. Pour rappel, la RN71 traverse la wilaya du sud au nord en prenant naissance � A�n-El- Hammam pour arriver sur le littoral de Dellys. Le fait qu�elle traverse plusieurs da�ras s�av�re �tre un handicap en soi qui, par ailleurs, la laisse orpheline sans r�elle prise en charge depuis des ann�es. A cela, il faut ajouter que sa r�fection soit d�partag�e en tron�ons, qui ont �t� bitum�s pour la plupart, hormis le trajet objet de la contestation qui a vu, pour sa part, la reconstruction de deux ponts seulement. F. B.