Le programme de relogement des familles sinistr�es, victimes du tremblement de terre de mai 2003, se poursuit, certes, avec beaucoup de retard concernant notamment les familles qui avaient choisi cette solution. Cependant, force est de constater que les autorit�s de la wilaya maintiennent le cap pour la prise en charge totale de ces familles qui se sont remises aux soins de l�Etat pour se procurer une habitation d�finitive car la leur a �t� d�truite lors de cette catastrophe qui avait endommag� ou d�truit, rappelons-le, plus de 120 000 habitations dans cette wilaya. La wilaya de Boumerd�s a donc d�clench�, � partir de mercredi dernier, une autre op�ration pour transf�rer 152 familles sinistr�es, victimes de la catastrophe, des chalets qu�elles occupaient depuis 2003 vers leurs r�sidences d�finitives. Ces familles viennent de 19 communes et seront recas�es � travers les nouveaux logements livr�s � travers les communes de La�ziv/Naciria, Bordj-Mena�el, Corso, Boudouaou, Ouled-Moussa et Khemis-El-Khechna. M. Cherifi, chef de cabinet du wali, qui a anim� un point de presse � cette occasion, fait �tat de 3 707 familles relog�es � ce jour dans le cadre du programme d�urgence d�cid� par le gouvernement pour la construction de 8 000 logements apr�s le s�isme. A la question relative � la transparence concernant l��laboration des listes des b�n�ficiaires par les commissions ad-hoc au niveau des da�ras, M. Cherifi s�est montr� cat�gorique : �Le processus informatis� est maintenant bien huil� et ne passe que la sollicitation de relogement accompagn�e de la fiche CTC rouge, attestant que le demandeur est r�ellement sinistr�. Cette demande est, par la suite, avalis�e successivement par la CNL, l�OPGI et en dernier lieu la DLEP pour �carter les sinistr�s qui ont b�n�fici� d�un logement ou de l�aide de l�Etat sous d�autres formes�. S�agissant du nombre de familles � prendre en charge dans le cadre de ce processus, le chef de cabinet du wali se montre prudent : �Le chevauchement des listes des familles qui changent la formule de l�aide de l�Etat et l��clatement des fiches des sinistr�s fait que ce nombre �volue constamment�. L�orateur a d�menti l�information faisant �tat de la suspension de l�indemnit� dite �aide � la location� attribu�e aux familles en attente de pouvoir b�n�ficier du relogement ou de la construction de leurs habitations. Au sujet des sinistr�s dont le nombre est estim� � 600, qui ont pris injustement des indemnit�s, il a affirm� que la CNL avait exig� le remboursement des sommes ind�ment per�ues. Dans le cas contraire, le dossier aboutira au niveau de la justice. Le bras droit du wali �value � environ 45% la r�alisation (logements livr�s ou livrables rapidement) du programme du gouvernement. Contrairement aux propos du ministre de l�Habitat et de l�Urbanisme, Nadir Hamimid, qui d�ailleurs n�inspecte plus les chantiers de construction. Quant au relogement de toutes les familles sinistr�es avant la fin 2005, le retard sur cet engagement est important. Toutefois, ce report forc� est imputable aux entreprises publiques ou priv�es auxquelles le gouvernement avait pourtant accord� quelques facilit�s en mati�re de financement et d�approvisionnements en mat�riaux de construction. Mais, au grand dam des familles qui occupent toujours les chalets, elles se sont montr�es d�faillantes sur le respect des d�lais. Abachi L. Faible mobilisation des eaux de surface � Blida La wilaya de Blida accuse un important d�ficit en mati�re de mobilisation des eaux de surface, estiment des sp�cialistes de l�hydraulique. Cette wilaya, qui ne compte aucune retenue collinaire, dispose d�un seul barrage, celui de Bouroumi, un ouvrage destin� essentiellement � l�irrigation du p�rim�tre agricole de la Mitidja ouest ainsi que pour les apports suppl�mentaires en eau potable de la wilaya d�Alger. La capacit� de stockage du barrage de Bouroumi, implant� en amont des communes de Mouza�a et d'El Affroun est de 380 millions de m�tres cubes. Outre ce barrage, la wilaya de Blida dispose �galement de plus d�une centaine de puits et quelque 1950 forages d�un d�bit de 160 litres/seconde qui sont utilis�s pour les besoins de l�irrigation. Ces forages sont exploit�s presque exclusivement pour l�irrigation des vergers d�agrumes et de mara�chages de la Mitidja, plus particuli�rement le p�rim�tre agricole de la Mitidja ouest qui comprend les communes de La Chiffa, Mouza�a, El Affroun, dans la wilaya de Blida et Bourkika, Ahmer El Ain, Hadjout et Attatba, dans la wilaya de Tipasa. Quant � la nappe phr�atique qui s��tend de Hadjout (Tipasa) � Regha�a (Alger) en passant par les pi�monts de Chr�a (Blida), elle rec�le des ressources estim�es � 1200 hm3. Ces ressources souterraines sont �galement utilis�es pour les besoins de l�alimentation en eau potable (AEP) des zones urbaines. La production mensuelle d�eau potable est d�environ 1,2 million de litres soit 40 000 m�tres cube/jour. La ville de Blida et sa p�riph�rie sont aliment�es � partir d�une trentaine de forages, selon les responsables de l�hydraulique.