Le directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya d�Oran veut prendre le �taureau par les cornes� en ce qui concerne les infrastructures sportives de la capitale de l�Ouest. A commencer par le Palais des sports Hammou-Boutl�lis o� une totale r�organisation est programm�e pour redonner une �me � cet �difice, ouvert quelques mois avant l�Ind�pendance. Pour ce faire, il faudrait que les ligues sportives qui y ont �lu domicile quittent les lieux dans les deux mois qui suivent les directives adress�es par la DJS. Il faudrait rappeler que ces instances sportives locales ont �t� avis�es depuis longtemps et que m�me des locaux leur ont �t� affect�s au niveau de l�enceinte des Galeries de la d�funte SNGA, situ�es � quelques encablures du Palais des sports (quartier Boulanger). Le DJSWO, M. Benafla Ma�mar, �voquera les r�alisations et l��quipement m�dical et de r�cup�ration qui sera mis tr�s prochainement � la disposition des sportifs. Il s�agit de l�installation d�un laboratoire de contr�le antidopage (dont le budget est estim� � pr�s de trois milliards de centimes) alors que la partie devises est confi�e au laboratoire de Tunis. Ceci, en plus de salles m�dicalis�es, celles de massage, saunas, jacuzzi et autres traitements qui font d�faut dans la capitale de l�Ouest, suivant les normes officielles. Tout ceci pour les sportifs en convalescence o� en phase de traitement. En outre, le DJS mettra � la disposition des infrastructures de l�OPOW, � savoir le stade Zabana, le Palais des sports et le Lawn Tennis Club, des structures m�dicalis�es. Il s�agira de salles de soins avec l�affectation de personnel m�dical (m�decins et infirmiers) pour remettre d�aplomb les sportifs bless�s au cours d�une comp�tition. Le DJS aura seulement � solliciter le minist�re de la Sant� publique pour d��ventuelles affectations (vu le nombre de m�decins sans emploi) pour arriver � en faire un Centre r�gional de m�decine sportive (genre ex- CNMS d�Alger). Tout ce programme sera mis en �uvre pour le bien-�tre des sportifs de tout bord, toutes disciplines confondues. L��mergence de cabinets de kin�sith�rapeutes priv�s qui, au lieu de traiter, pensent � s�enrichir sur le dos des athl�tes, a �t� l�une des raisons qui ont conduit � la concr�tisation de ce projet ambitieux et de� salubrit� publique.
