Madame Khalida Toumi, ministre de la Culture ainsi que Djamel Eddine Salhi, wali de Mila, tous deux absents lors de la c�r�monie d�ouverture pour raison d�emp�chement majeur, ont tenu � marquer fortement leur pr�sence lors de la c�r�monie de cl�ture qui s�est �tal�e jusqu�� tard dans la soir�e (minuit), dans une ambiance sublime de cette soir�e m�morable du 14 d�cembre 2006. Ainsi, le Festival national des A�ssaoua a fait le plein dans le rappel des troupes annonc�es. La tr�s jolie salle de spectacle (plus de 700 places) de la non moins belle maison de la culture de Mila �tait pleine � craquer, en cette soir�e tr�s anim�e du dimanche 10 d�cembre. Apr�s avoir visit� la riche exposition tenue dans la grande galerie de cette nouvelle infrastructure culturelle, la d�l�gation conduite par MM. Louacheria Abderrahmane, SG de la wilaya, Bena�cha, repr�sentant de Mme la ministre et Zineddine Benabdellah, commissaire du festival, a rejoint la grande salle pour donner enfin vers 19h le coup d�envoi de cet important �v�nement culturospirituel. Les troupes programm�es pour cette premi�re soir�e ont tenu en haleine, dans un d�cor f�erique mais de pur style traditionnel, les centaines de pr�sents qui formaient l�assistance. Des hadhra bien inspir�es ont �t� respectivement pr�sent�es par Tourat A�ssaouia de M�d�a, Ibnou Hiba de Annaba et Soulamiat Bizert de Tunisie o� tambourins ( bendir), fl�tes ( guesba) et Def ont fait des siennes. Dispos�es en alignement ou en demi cercle, ces troupes ont �pat� l�assistance avec des r�citations ( ahzab) � base de louanges, pri�res et litanie ( dhikr). Les textes sont g�n�ralement form�s de versets coraniques, de pri�res et d�invocations, r�p�t�es souvent plusieurs fois, culminant par un grand dhikr (litanie) fortement assonanc� et rythm�. La matin�e du deuxi�me jour, trois communications se rapportant � cette confr�rie, ont �t� pr�sent�es par le docteur Hamadi sous le th�me �Vue sur la litt�rature des confr�ries�, puis par le docteur A�kouss, �Lecture dans la po�sie soufie� et enfin une troisi�me par M. Bena�cha sur la confr�rie A�ssaoua. Pour le docteur Hammadi, il est n�cessaire de faire la part des choses entre le charlatanisme et la haute spiritualit�, quand on �voque les confr�ries soufies, insistant sur le fait que la conjoncture n�a jamais �t� aussi propice pour les zaou�as soufies, pour sortir de leur clandestinit�, les exhortant � soigner davantage leur image de marque, une image qui devrait concorder avec l�authentique spiritualit�, les vraies valeurs et la noble mission, qu�ils v�hiculent au sein de la Tariqa. Et ce fut ainsi, cinq jours durant, o� communications la matin�e et spectacles de sc�nes en d�but de soir�e, ont drain� la grande foule vers la maison de la culture. Dans une conf�rence qui avait pour th�me �Les confr�rie soufies dans la r�gion d�Adrar�, le docteur Khelassi est arriv� � la conclusion suivante : la zaou�a �tait le r�gulateur de toutes les activit�s sociales dans la soci�t� alg�rienne de l��poque. Quant au docteur Chemini et le cheikh Rahmouni, ils ont trait� respectivement �La litt�rature soufie en Alg�rie� et �Le soufisme et A�ssaoua�. Le jeudi 14 d�cembre et, en pr�sence de Mme la ministre, de toutes les autorit�s locales, de beaucoup d�invit�s de marque et d�une tr�s nombreuse assistance, la grande salle de spectacles de la maison de la culture a abrit� la c�r�monie de cl�ture du festival, une c�r�monie grandiose tenue dans une ambiance f�erique. C��tait l�apoth�ose d�un �v�nement culturel sans pr�c�dent qui a tenu en haleine la population mil�vienne, cinq jours durant.