Terroir n Ambiance chaleureuse à l'ouverture de la 2e édition du Festival national aïssaoua de Mila. Les entraînantes sonorités gnaoua de Béchar, avec leur cortège saccadé de karkabous, mêlées à la musique de transe libyenne et aux chants puissants et récitatifs de Souk-Ahras, ont conféré, samedi soir, une ambiance très chaleureuse à l'ouverture du 2e Festival national aïssaoua de Mila, à la maison de la culture. Les troupes Mohamed Mahmoud Abou Riyana de Libye et Mohamed Benaïssa de Souk-Ahras et le groupe Gnaoua de Béchar ont, en effet, subjugué, jusqu'à une heure tardive de la nuit, un nombreux public visiblement heureux de vivre un festival destiné, selon ses initiateurs, «à perpétuer la tradition et à sauvegarder un patrimoine ancestral». Organisée du 27 au 31 octobre, sous le slogan «Sur les traces du passé», cette manifestation culturelle a été officiellement inaugurée par le wali de Mila, Djamel-Eddine Salhi, qui a déclaré, dans son intervention, que ce festival représente une opportunité «pour faire connaître cet héritage culturel et mettre en valeur le patrimoine immatériel d'une région connue pour sa riche histoire». Le représentant du ministère de la Culture, Amor Benaïcha, s'est félicité, pour sa part, de la dimension maghrébine de cette seconde édition du festival qui donnera également lieu, a-t-il tenu à préciser, à plusieurs conférences animées par des spécialistes des arts populaires «afin de mieux faire connaître un patrimoine partagé par plusieurs pays de la région». Ce second festival aïssaoua de Mila sera animé, 5 jours durant, par 16 troupes, dont trois de Libye, du Maroc et de Tunisie, a indiqué le commissaire du festival, Zineddine Benabdellah, précisant que le public milévien aura également l'opportunité de visiter de riches expositions destinées à «mettre en exergue tous les aspects du patrimoine aïssaoua, ses rites ancestraux, son histoire et son évolution à travers les époques». La seconde soirée a été animée par les troupes madih de Tizi Ouzou, Tariqa el aïssaouia de Collo et Mausolée de Sidi Belkacem de Mostaganem.