Le m�dicament, son prix et son remboursement, la fiscalit� et la r�glementation qui le r�gissent sont les principales questions soumises � d�bat au cours des journ�es nationales pharmaceutiques du Snapo. Ouverte hier au Palais de la culture Moufdi-Zakaria � Alger, cette rencontre annuelle des pharmaciens, plac�e sous le th�me �La pharmacie entre imp�ratif �conomique et exigences de sant� publique�, abordera aujourd�hui, deuxi�me et dernier jour du s�minaire, la probl�matique du �calcul du tarif de r�f�rence appliqu� au m�dicament et son impact sur l��quilibre financier de la caisse�. Une question d�j� soulev�e hier lors de l�intervention du Dr M. A�t Sa�d de l�Unop, consacr�e � la �r�duction de la facture du m�dicament : r�alit� ou utopie �. Intervention � l�issue de laquelle il a �t� conclu qu�en fait en ce qui concerne le m�dicament nous ne d�pensons pas beaucoup, mais nous d�pensons tr�s mal ! Un point de vue que partage le nouveau vicepr�sident du Snapo charg� des questions �conomiques, M. Boufama Ahmed, qui nous a affirm� que bien que beaucoup ait �t� fait pour �r�former� le monde du m�dicament, les choses restent inchang�es pour le pharmacien. Il rappelle que le tarif de r�f�rence en vigueur depuis janvier dernier, cens� encourager le g�n�rique, ne profite pas comme il devrait aux officines. Contrairement � ce qu�avait annonc� le ministre de la Sant� en avril dernier, la r�vision des marges b�n�ficiaires des pharmaciens d�officine dans le but d�encourager le g�n�rique est loin de profiter au pharmacien. Dont, nous dit-on, le m�tier ne fait que se d�grader. Un constat qui, ce matin, devrait faire l�objet d�une conf�rence qui traitera des �causes de la d�gradation de la profession et de l�effondrement du revenu du pharmacien�. Ce dernier se plaint �galement de la r�cente r�glementation qui assimile le psychotrope au stup�fiant. �Si vous donnez un Sulperide vous tombez sous le coup de la loi�, fait remarquer Ahmed Boufama qui souligne que toute r�forme doit avoir des mesures d�accompagnement pour passer d�une �tape � une autre. Ce qui n�est pas le cas pour les pharmaciens qui se voient contraints de s�adapter sans prendre le temps qu�il faut : �Nous allons de chamboulement en chamboulement.� Des perturbations dont les cons�quences ont �t� �voqu�es par les pharmaciens que nous avons rencontr�s en marge de cette rencontre qui a vu la pr�sentation des nouveaux conseil et bureau du Snapo.