L�UE terroris�e par la pendaison de Saddam Hussein � Bruxelles sachant, parfaitement, que c�est G. Bush le v�ritable bourreau � n�essaie pas, parce que cela est vain, d�arbitrer entre Abraham et le pr�sident des Etats-Unis. Le 1er janvier 2007 annonce pour les Europ�ens des ann�es sombres. Les USA n�admettront plus aucune r�serve � l�encontre de leur diktat. �a sera � prendre ou � laisser. Bruxelles est, c�est le cas de l��crire, sur la corde raide. Entre Abraham qui a permis � sa �proche� humanit� de passer du stade du sacrifice humain � celui de l�animal, symbolis� chez les musulmans par cette forte sc�ne repr�sentant un prestigieux ange offrant au p�re du monoth�isme oriental (juda�sme - chr�tient� - islam) un b�lier afin qu�il laisse la vie sauve � son fils Isma�l et les images �pouvantables de cruaut� et de barbarie montrant la pendaison de Saddam Hussein, le jour m�me choisi par Abraham pour mettre fin � cette pratique humaine d�sastreuse, les Europ�ens, terroris�s et impuissants, ont v�cu des f�tes de fin d�ann�e troublantes. L�A�d des musulmans prenant place dans le calendrier gr�gorien juste la veille de la Saint- Sylvestre et quelques nuits seulement apr�s le r�veillon chr�tien, le crime � abominable � ordonn� par G. Bush et ex�cut�, froidement, par le clan chiite le plus extr�miste en Irak et, actuellement, au pouvoir � la solde des Am�ricains, a, il faut le souligner, laiss� les Europ�ens estomaqu�s, pantois ! Des leaders et des personnalit�s de premier rang ont, certes, d�nonc� l�ex�cution mais cela est rest� en de�� de ce qui �tait attendu par les opinions publiques. Pour la plupart d�entre-eux, les responsables des ex�cutifs europ�ens se sont born�s � rappeler leur �opposition� de principe � la peine de mort sans �voquer les conditions qui ont pr�c�d� la mise � mort. Proc�s pr�fabriqu�, avocats de l�accus� assassin�s, changement de juges d�instruction et de procureur alors que la �proc�dure� �tait engag�e, captivit� de Saddam Hussein sans pratiquement aucun droit. Fait prisonnier par une arm�e d�occupants, l�ex-pr�sident irakien a �t� livr�, quelques minutes seulement avant son ex�cution, � des hordes chiites remont�es et haineuses qui ne lui ont m�me pas permis de r�citer sa derni�re chahada de sunnite en toute tranquillit�. A Bonn, Bruxelles, Paris, Londres, Amsterdam, Prague ou Varsovie, l�opinion publique europ�enne s�attendait � des r�actions virulentes contre les USA de la part de ses dirigeants. Il n�en a pas �t� ainsi pour, au moins, deux raisons. La premi�re est que les institutions europ�ennes sont, pr�sentement, entre les mains des partisans les plus z�l�s de l�agression angloam�ricaine contre l�Irak. Le pr�sident de la Commission europ�enne, rappelons-le, n�est autre que le Portugais Jos� Manuel Barroso, celui-l� m�me qui organisa alors qu�il �tait chef de gouvernement de son pays, les c�r�monies guerri�res qui ont pr�par� les premi�res attaques en M�sopotamie saddamienne. Barroso fut le ma�tre absolu du c�r�monial funeste portant l�appellation �Congr�s des A�ores�. Ce n�est pas donc de lui qu�il fallait s�attendre � des r�actions hostiles � l�Am�rique de Bush. L�autre raison du silence �europ�en� est tout bonnement la terreur. La pendaison de Saddam Hussein �tait un message clair adress� � toutes les nations du monde : applaudissez ou taisez-vous ! L�Union europ�enne a donc compris la menace. Si elle n�a pas �t� aussi odieuse que la sinistre Ligue arabe, il n�en reste pas moins que pour un ensemble �donneur de le�ons� et ordonnateur lorsque cela arrange ses affaires de la �morale universelle�, c�est inqui�tant. Le 1er janvier 2007, le monde s�est donc r�veill� face � cette r�alit� : George Bush a ramen� l�humanit� � une p�riode ant�-Abraham. Il l�a contrainte � accepter le sacrifice humain de pr�f�rence � celui de l�animal. Ou du b�lier, si l�on veut.