Plusieurs bless�s sans gravit� sont � d�plorer parmi les �l�ves du lyc�e Si Hac�ne-Outaleb de B�ni- Yenni, wilaya de Tizi-Ouzou apr�s une bagarre g�n�rale opposant les lyc�ens originaires de B�ni-Yenni et ceux de la commune d�Iboudraren, selon une source locale. La bagarre aurait commenc� par une empoignade entre deux �l�ves des deux camps avant de se g�n�raliser � l'int�rieur de l��tablissement � tous les �l�ves, essentiellement les troisi�mes ann�es, pr�cise un responsable de l�APC de B�ni-Yenni. Un affrontement g�n�ralis� suivi d�un affolement g�n�ral qui ont n�cessit�, faute pour l�administration et les enseignants de ma�triser la situation, l�intervention des maires des localit�s concern�es pour ramener le calme que l�on esp�re d�finitif. Car derri�re cette bagarre de lyc�ens certains croient d�celer des manipulations ext�rieures � l'�tablissement d�veloppant une adversit� injustifi�e entre les citoyens des localit�s relevant de la m�me da�ra. Toujours � B�ni-Yenni, des citoyens se sont pr�sent�s � notre bureau de Tizi-Ouzou avec une d�claration d�non�ant la profanation du cimeti�re du village A�t-Lahc�ne par l�APC de B�ni-Yenni dans le but de construire une cit� de 80 logements extensible � 250, sans acte de propri�t� ni permis de lotir, selon nos interlocuteurs parlant au nom d�un groupe de citoyens respectueux de la sacralit� du lieu qui est aussi un patrimoine ancestrale. Selon eux, l�APC a choisi la solution de facilit� au lieu d�acqu�rir des terrains priv�s pour l�implantation. �Nous sommes des ruraux qui tenons � la pr�servation des aspects sp�cifiques de notre mode de vie et d�habitat�, nous confie l�un de nos interlocuteurs, qui a renonc� � la premi�re couverture sous laquelle est pr�sent�e la d�claration, afin, dit-il, de ne point politiser l�affaire. Joint par nos soins au t�l�phone, le maire se d�clare pr�t � recevoir les int�ress�s pour d�battre avec eux de la question. �Le cimeti�re n�est pas profan�, nous respectons �galement nos morts et le caract�re sacr� de nos cimeti�res et de notre patrimoine. Le site d�implantation de 160 logements n�est que mitoyen du cimeti�re, ce n�est pas le cimeti�re, comme le pr�tendent certains. Ils ne sont d�ailleurs que 25 signataires contre 300 favorables � l�implantation de la cit� � c�t� du vieux cimeti�re�, affirme le P/APC. Et de pr�ciser, par ailleurs, que l'entreprise qui r�alise le projet a effectivement touch� au cours des terrassements trois tombes dont les ossements ont �t� respectueusement inhum�s dans les environs imm�diats.