En collaboration avec le World Trade Center, le staff dirigeant de la Banque ext�rieure d�Alg�rie (BEA) et de la Banque intercontinentale arabe (BIA), filiale de la BEA, ont, hier � l�h�tel Mercure � Alger, anim� une rencontre- d�bat avec quelque 50 op�rateurs �conomiques alg�riens. Une rencontre informelle qui a permis de faire conna�tre la BIA, une banque au capital de 158,1 millions d�euros, d�tenu � parit� par la banque alg�rienne BEA et la banque libyenne la Libyan Foreign Bank. Install�e � Paris depuis plus de 30 ans, la BIA est sp�cialis�e dans les m�tiers de financement � l�exportation (financements d�entreprises et moyens de paiement). L�objectif �tant, selon M. Younsi, directeur g�n�ral adjoint de la BIA, et M. Loukal, Pdg de la BEA, de d�velopper le partenariat efficient entre cette banque de droit fran�ais mais compl�ment et relais � l�international, vers les pays de l�OCDE, de la BEA, avec les op�rateurs alg�riens, op�rant dans l�export et l�import, ainsi qu�avec les binationaux. Un partenariat voulu �ouvert, durable et �quilibr� pour la BIA, conventionn�e depuis janvier 2004 avec les banques publiques nationales dans le cadre de partenariats strat�giques, et disponible � apporter son expertise reconnue en mati�re d�octroi de cr�dits documentaires et de gestion des flux de particuliers. Et, en profitant du r�seau d�affaires de l�actionnaire libyen de la BIA, �uvrer ainsi � faciliter les flux financiers et renforcer la coop�ration commerciale entre l�Alg�rie et la France et entre l�Alg�rie et la zone euro-m�diterran�enne. Cela permettant � la BIA de d�velopper sa vocation de banque internationale de l�Alg�rie, en captant davantage de parts de march�s � l��tranger, et d�am�liorer son image de marque aupr�s de la client�le nationale. Une image de marque nagu�re d�valoris�e et mal appr�ci�e en raison notamment de d�lais bancaires �anormalement �lev�s� mais que le processus de mise � niveau op�r�e depuis l�ann�e 2000 a contribu� � am�liorer. Ce faisant, cette rencontre a soulev�, entre autres th�mes, la question de la r��valuation du dinar, le d�bat devant n�anmoins se poursuivre � ce sujet, n�ont pas manqu� d�affirmer les participants. La r��valuation du dinar, entre opportunit� et inopportunit� En effet, une r��valuation opportune selon certains op�rateurs, mettant en avant la possibilit� de conforter les fonds de roulement des entreprises et des banques et, partant, l��conomie, et de favoriser la consommation interne. Mais une r��valuation inopportune � l�heure actuelle pour d�autres participants dont le directeur g�n�ral adjoint de la BIA, avan�ant la difficult� d�un tel r�ajustement et appelant � la prudence. Cela tant que les conditions �conomiques n�ont pas chang� structurellement et que la production nationale n�ait pas �t� am�lior�e qualitativement et de mani�re � r�pondre suffisamment aux attentes. Et les participants de noter le contexte d�une �conomie alg�rienne encore mono-exportatrice, les exportations hors hydrocarbures �tant quasiment insignifiantes et les cours du p�trole relevant de plus de choix de strat�gie internationale. Mais aussi de rappeler que si la d�valuation du dinar a �t� op�r�e en 1994, brutalement et r�pondant � des injonctions externes, elle n�a cependant rien apport� de plus au b�n�fice d�une exportation hors hydrocarbures, dont les recettes atteignent difficilement le 1 milliard de dollars. Des recettes d�exportation r�ellement de 67 millions de dollars selon le vice-pr�sident du Forum des chefs d�entreprise (FCE) et ancien ministre, Reda Hamiani, qui a appel� � revenir � de meilleures appr�ciations concernant cette question de la r��valuation du dinar.