La r�vision de la Constitution, celle des codes de commune et de wilaya, les �lections l�gislatives et communales et le bilan de l�ann�e 2006 constituent les principaux points � l�ordre du jour de la session ordinaire du madjlis echoura du Mouvement de la soci�t� pour la paix (MSP). R�union qui se tient depuis hier et pour 3 jours au centre de repos de la Mutuelle des travailleurs � Zeralda et solennellement ouverte par Aboudjerra Soltani mais inaccessible � la presse. Sa�da Azzouz - Alger (Le Soir) - Contrairement � ses habitudes, le pr�sident du MSP s�est abstenu de toute d�claration � la presse. Mieux, il a fait en sorte de ne croiser aucun journaliste avant et apr�s la lecture de son discours inaugural. �Une conf�rence de presse se tiendra lundi prochain � 11 h 30 au si�ge du parti�, lance � qui veut l�entendre un membre du conseil national. �Trop loin !�, r�torquent les journalistes. Mohamed Megharia est contraint de jouer les rempla�ants en se proposant de r�pondre aux questions des journalistes qui ont demand� � rencontrer le pr�sident du parti, retranch� sous bonne escorte, dans une salle d�s la lev�e de la s�ance et interdite � la presse. �Le porte-parole� excuse le �cheikh� et �lude toutes les questions relatives aux �dissensions� au sein de sa formation politique en minimisant les d�clarations de ceux qui, dans le parti, ont demand� le d�part du pr�sident du MSP, ��clabouss� � par l�affaire Khalifa. Un pr�sident auquel, a-t-on appris hier par un membre du madjlis echoura, le conseil national du parti de feu Mahfoud Nahnah a trac� des lignes � ne pas franchir. Notamment en ce qui concerne les d�clarations � la presse. Il en �tait ainsi hier, puisque le �volubile� Aboudjerra Soltani, d�habitude �prolixe�, se contentera de lire � la virgule pr�s le discours inaugural. Une allocution charpent�e autour de la lutte contre la corruption, slogan de cette session ordinaire du madjlis echoura, � l�ouverture de laquelle Aboudjerra Soltani a rappel�, apr�s avoir f�licit� les s�nateurs de Laghouat, Souk-Ahras et Tindouf pour �leur accession � la cour des grands� que les d�put�s de son parti ont d�pos�, entre 2003 et 2006, 11 projets de loi sans qu�aucun n�aboutisse. Un fait qu�il �respecte� et qu�il justifie par le fait que c�est la majorit� qui �commande�. Une majorit� qu�il esp�re avoir lors des prochaines l�gislatives. Le ministre d�Etat sans porte-feuille, qui, pour rappel, avait d�clar� avoir des dossiers de corruption dans lesquels sont impliqu�s des �pontes du syst�me�, a indiqu� que son parti a fait et fera de la lutte contre la corruption son cheval de bataille allant jusqu'� paraphraser le chahid Larbi Ben M�hidi en d�clarant �mettez la lutte contre la corruption dans la rue le peuple s�en emparera�. Il en veut pour preuve l�affaire Khalifa que tout un chacun suit avec int�r�t depuis plus de vingt jours � commencer par la presse. Une presse qu�il invite � plus de professionnalisme en �vitant le �sensationnel � si elle veut ��tre respect�e�. S. A.