Les travailleurs de l�Edima de Sidi-Bel-Abb�s ont d�cid� de monter au cr�neau en recourant � une gr�ve, d�aujourd�hui, pour interpeller les autorit�s concern�es sur la situation que vit actuellement leur entreprise. Une situation qu�ils qualifient de tr�s grave et qui ne peut que mener ind�niablement �� la faillite, � la liquidation et au bradage de leur entreprise�. Dans leur requ�te, dont une copie a �t� remise � la Maison de la presse, les travailleurs de l�Edima, dont le nombre a r�tr�ci comme peau de chagrin, passant de 120 � 22 actuellement, justifient cette situation catastrophique par le transfert de l�Edima � la PMAT en 2003. L�entreprise Edima de Sidi Bel-Abb�s qui fonctionnait dans le pass� avec un chiffre d�affaires de 120 millions de dinars et des rendements appr�ciables s�est retrouv�e en 2006 avec un chiffre d�affaires de 40 millions de dinars et des r�sultats n�gatifs en plus d�une activit� pratiquement nulle, s�indignent-ils dans leur requ�te. Ce transfert s�est fait, d�noncent-ils, sans concertation aucune avec le partenaire social alors que dans la r�solution du pr�sident du CPE, le chef du gouvernement subordonne toute modification du statut d�une entreprise publique � l�avis pr�alable des travailleurs. Bien que ce transfert ait �t� annul� par le ministre de la Promotion et de la Participation, le 26 octobre 2004, la SGP Equipag, de connivence, disent-ils dans leur requ�te, avec le PMAT a mis en place l�EGE o� la majorit� du capital est d�tenue par le PMAT Alger. Aucune am�lioration n�a �t� constat�e, ajoutent-ils, dans la gestion de l�entreprise, au contraire, des agents d�sign�s par l�Equipag et le PMAT n�ont fait que profiter de l�Edima en puisant dans ses caisses (salaires cons�quents, frais moribolants, bons d�essence) et en plus une ponction de 100 000 DA au profit de l�EGE alors que la situation de l�entreprise est d�plorable. Devant cette situation, les travailleurs qui parlent d�absence de plan de charges, d�organisation, de redressement, du non-respect de l�organigramme dans les recrutements ou promotions sans n�cessit� de service, de restauration et d�h�bergement de personnes �trang�res, arr�t de la production, faible activit� commerciale, disent se dresser pour dire halte aux saboteurs de l��conomie nationale et aux opportunistes de tout bord en interpellant les autorit�s concern�es pour l�envoi d�une commission d�enqu�te.