C�est par une conf�rence de presse anim�e par la secr�taire g�n�rale du Parti des travailleurs (PT) que s�est achev�e, hier, la session extraordinaire du comit� central de ce parti dont un congr�s extraordinaire est pr�vu pour l�ann�e en cours. Sa�da Azzouz - Alger (Le Soir) - Cette rencontre, qui s�est d�roul�e sur deux jours au centre de repos de la Mutuelle g�n�rale des travailleurs des mat�riaux de construction � Zeralda, a �t� consacr�e � l�examen du bilan financier et moral de l�ann�e 2006 et au programme d�action de l�ann�e en cours. Un programme construit autour des prochaines �lections communales et l�gislatives. Des �ch�ances vers lesquelles le parti de Louisa Hanoune �regarde� avec plus de s�r�nit� et d�assurance, selon la secr�taire g�n�rale du PT qui rappelle les conditions particuli�res dans lesquelles se sont d�roul�es les pr�c�dentes l�gislatives et communales. �Elles devront se d�rouler normalement, car la conjoncture n�est pas celle de 1997, 2002 ou encore 2004. M�me si on n�est toujours pas sorti de la crise, rien ne pourra justifier une �ventuelle fraude�, indique Louisa Hanoune en r�ponse � une question relative � la crainte exprim�e par le PT quant au �bon d�roulement� des prochains scrutins. �Un vote� auquel le parti se pr�pare �minutieusement � sur tous �les fronts� y compris celui technique �pour �viter toute fraude�. Louisa Hanoune, toujours aussi prolixe quand il s�agit d�aborder les sujets relatifs � la privatisation, l�industrialisation et l��conomie, pr�conise que tous les projets de loi et toutes les d�cisions sc�l�rates et anti-nationales soit gel�s. �Il n�est pas normal qu�� quelques semaines des �lections on fait passer des lois qui ont un impact direct sur le citoyen.� Il est inconcevable selon Louisa Hanoune que �l�on continue ainsi� et elle en appelle au pr�sident de la R�publique pour stopper �le chaos� en abrogeant la loi sur la privatisation adopt�e en 1995 par le CNT. �Une loi doublement ill�gitime.� Elle affirme que rien n�emp�che le chef de l�Etat de l�gif�rer par ordonnance pour corriger, entre autres, les erreurs de quelques ministres z�l�s qui �margent � la Banque mondiale et au FMI. Des ministres dont elle conteste la gestion � chaque fois que l�occasion lui est donn�e. Comme lors de toutes ses sorties m�diatiques, Chakib Khelil et Abdelhamid Temmar ont eu pour leur �grade�, mais elle n�a pas manqu� cette fois d��pingler Mohamed Maghlaoui en citant le cas des ministres qui ont des �complexes de colonis�s�. �Voil� un ministre des Transports qui a d�cid� de conc�der aux �trangers la gestion. Un peu comme si les Alg�riens �taient incapables de g�rer le tramway, le m�tro ou encore le p�age sur les autoroutes (�)� Elle rappellera, en r�pondant � une question relative au �scandale� Khalifa, comment la compagnie nationale a�rienne a failli dispara�tre. �Qui a oblig� Air Alg�rie � signer une convention � Khalifa ? Qui a pris la d�cision de laisser Khalifa Airways exploiter les lignes int�rieures. Si la justice va au fond de ce dossier, elle aura le nom du ministre qui en est � l�origine. � Revenant sur le proc�s de la caisse centrale de Khalifa, elle r�affirme que le scandale est politico-financier et qu�il n�en est qu�� ses premi�res retomb�es. �Il faut juger ceux qui nous ont bassin�s avec leur �conomie de march�. Je rappelle que Benachenhou, qui aujourd�hui se dit contre les banques priv�es, voulait la mort des banques publiques en se cachant derri�re l�orientation politique.� Louisa Hanoune, qui consid�re que l�Etat �tait absent quand Khalifa �s�imposait partout�, s�offusque du fait qu�aujourd�hui 9 banques font l�objet de proc�s alors que le ministre des Finances d�cide d�ouvrir le capital du CPA � hauteur de 51%. S. A.