Le secteur de l��ducation � Annaba a �t�, durant les deux derniers mois, pass� au peigne fin par le chef de l�ex�cutif au rythme de 2 ou 3 visites par semaine. Ainsi, pr�s de 250 �tablissements, tous cycles confondus, implant�s en zone rurale ou en milieu urbain de Berrahal � El-Bouni en passant par El-Hadjar, Sidi-Amar, Chorfa, Tr�at ou Oued-El- Aneb, ont �t� visit�s et un constat a �t� dress� dans la perspective d�une prise en charge totale qui palliera les carences relev�es. Ce qui est frappant � et le constat est amer � c�est que ce sont surtout les �tablissements du primaire qui sont dans un �tat de d�labrement avanc� et repr�sentent parfois un danger r�el pour les enfants qui y sont scolaris�s ; le moyen et le secondaire sont mieux nantis avec cependant quelques travaux � effectuer. Dans une des �coles primaires, de profondes fissures sont apparentes sur les murs et le long des plafonds qui risquent de s�effondrer � tout moment, dans une autre, ce sont les toilettes qui ne fonctionnent pas faute d�entretien et d�eau ; certaines �coles ont �t� dot�es de po�les � mazout alors qu�elles sont �quip�es pour des radiateurs � gaz, idem pour celles qui sont �quip�es pour les po�les � mazout. Il faut aussi signaler que les eaux de pluie s�infiltrent dans les salles de classe ; l��tanch�it� n�ayant pas �t� entretenue depuis des ann�es. La Direction de l��ducation avait signal� ces probl�mes aux communes qui ont la charge de l�entretien de ces �coles, mais celles-ci avaient fait la sourde oreille si bien que la situation a empir� influant ainsi n�gativement sur le rendement p�dagogique des enseignants et des �l�ves. Des classes non chauff�es o� les enfants tremblent de froid et les infiltrations d�eau dans les salles perturbent les cours et sont � l�origine d�un taux d�absent�isme croissant surtout en hiver. Le wali, qui � chaque constat, entre dans une col�re noire, a donn� des instructions fermes pour entreprendre les r�parations et les entretiens n�cessaires de fa�on � am�liorer les conditions de travail des enseignants et les enfants. La Direction de l��ducation qui s�occupe essentiellement de la gestion du rendement p�dagogique est d�sarm�e face � la n�gligence et � la �d�mission� des �lus face � cette situation catastrophique. Le chef de l�ex�cutif a pris en charge ce secteur strat�gique qu�il suit de pr�s. Il s�agit donc de tout mettre en �uvre en amont (constructions scolaires, conditions et cadre de travail) pour que les choses s�am�liorent en aval et voir ainsi la r�ussite de ce secteur pour lequel l�Etat consacre un budget des plus importants. M. Rahmani DIABETE Le taux de pr�valence pourrait tripler en Alg�rie � l'horizon 2030 Le taux de pr�valence du diab�te qui est de plus de 8% en 2005 en Alg�rie pourrait tripler � l�horizon 2030, selon les pr�visions de l�Organisation mondiale de la sant� (OMS) qui inscrit cette tendance dans un cadre mondial. C�est ce qui a �t� soulign� lors des travaux d�une journ�e scientifique de diab�tologie, jeudi, � la facult� de m�decine de l�universit� Badji-Mokhtar de Annaba, � l�initiative du secteur sanitaire Frantz-Fanon de Annaba. Mme S. Abdelaziz, sp�cialiste en m�decine interne m�decin-chef de l�h�pital relevant du secteur sanitaire de Annaba, a expliqu� � l�ouverture de cette rencontre qu�il est imp�ratif d��uvrer pour instaurer un mod�le-type de soins dans le but d�am�liorer la prise en charge m�dicale des diab�tiques, elle dira que cette journ�e est organis�e justement pour r�unir les comp�tences en la mati�re pour r�fl�chir ensemble sur les voies et moyens pour uniformiser la prise en charge des patients et rendre plus performants les r�seaux de diab�te. On a appris par ailleurs, que pr�s de 10 000 diab�tiques re�oivent des soins au niveau de trois secteurs sanitaires de la wilaya de Annaba sans compter les patients qui traitent chez les m�decins g�n�ralistes et diab�tologues priv�s. Plusieurs communications mettant en relief les exp�riences de prise en charge du diab�te � Arzew (Oran), Alger et Annaba, ont �t� programm�es lors de cette journ�e qui a permis, par ailleurs, aux participants d��changer leurs connaissances et d��voquer les perspectives d�une meilleure prise en charge de cette pathologie qui conna�t une progression alarmante dans le monde. Nabil Keba�li 2 300 jeunes b�n�ficient de contrats pr�-emploi A Annaba, depuis le d�but de l�ann�e, 2 300 jeunes universitaires ont b�n�fici� de contrats pr�-emploi et ont �t� plac�s par la Direction de l�emploi dans diff�rents secteurs d�activit�. C�est surtout l�administration et les services qui ont absorb� le plus de jeunes ch�meurs, la part du secteur industriel reste faible et r�duite malgr� l�implantation d�un nombre �lev� d�unit�s de production dans les zones industrielles de la wilaya. Ces placements concernent les dipl�m�s (ing�nieurs et techniciens sup�rieurs) de la promotion 2005 et qui ont attendu depuis plus d�une ann�e et demie ; ceux de 2006 et ils sont plus de 4 000 demandeurs oblig�s d�attendre le prochain quota qui, normalement, devrait �tre d�bloqu� d�but f�vrier. La demande en a �t� faite mais l�on craint que ledit quota ne pourra pas couvrir le nombre sans cesse croissant des jeunes � la recherche d�un emploi. Cependant, la Direction de l�emploi qui proc�de depuis un certain temps � l�assainissement des listes, a d�couvert que certains parmi les jeunes universitaires retenus pour les contrats pr�-emploi ne r�sident pas dans la wilaya de Annaba en plus du fait qu�ils n�ont pu pr�senter les originaux de leurs dipl�mes. Convoqu�s pour retirer leurs contrats, ceux-ci ne se sont pas pr�sent�s et lesdits contrats tra�nent dans des chemises depuis le d�but du mois de janvier. Ainsi, 325 affectations sont bloqu�es ; la direction compte en faire b�n�ficier d�autres jeunes qui, eux, sont en r�gle. Les futurs b�n�ficiaires seront choisis parmi ceux sortant en 2006, selon des crit�res bien d�termin�s et les besoins exprim�s par les employeurs. Hier, lors de notre visite au si�ge de la Direction de l�emploi, des dizaines de jeunes �taient mass�s devant un des bureaux ; un employ� tenant une liste proc�dait � l�appel des nouveaux b�n�ficiaires pour leur remettre des contrats. M. R.