Avec le retour de Boufas au poste d'entra�neur, le Mouloudia de Constantine franchit d�finitivement le Rubicon, gr�ce au g�nie de Bourfaa et ceux qui l'accompagnent, pour graver en lettres capitales et ind�l�biles sa d�liquescence. Nous ne croyions pas si bien dire dans l'article paru dans la journ�e de samedi, mais l'�v�nement se confirme bel et bien, Boufas n'a pas attendu une ann�e et que se d�cante la col�re des supporters pour revenir au MOC. Il ne lui aura fallu que soixante-douze heures pour battre sa coulpe� demander pardon au public � qui il a fait un bras d'honneur et autres gestes que rougirait � oser un bagnard. Il aura r�ussi la performance (une� pour une fois) de tout faire passer par pertes et profits et reprendre sa place avec la complicit� du joueur Griche qui s'est fait le porte-parole de tout le monde, d'un pr�sident qui ne sait plus o� donner de la t�te et des repr�sentants des pouvoirs publics (la DJS) qui autorisent de telles d�rives sans brocher. M. le ministre de la jeunesse et les sports a beau ergoter face aux cam�ras en d�clarant que le MSN est entre les mains de gens incomp�tents". Qu'il commence alors d�j� � d�barrasser ceux qui se trouvent � Constantine�sa ville et au sein d'une �quipe dont il a eu l'honneur d'�tre pr�sident. Que Boufas revienne �a n'est que tout b�nef pour des supporters qui vont avoir sans besoin d'en redemander un souffre-douleur cl�s en main car � partir de tout de suite � Constantine on rase gratis. Boufas a affirm� en live � la t�l�vision que "Le MOC a besoin d'un psychologue et non pas d'un entra�neur" et � notre avis c'est plut�t d'un psychiatre. Il ajoutera : "Je ne suis pas un sorcier� azzam", il devrait quand m�me expliquer son retour aussi vite au sein du club. Enfin il dira : "�Ma d�cision est irr�versible, je ne reviendrai plus au MOC"�nous n'en avons jamais dout�. Pour preuve. Bien entendu, il va s'�vertuer dans ses prochains entretiens avec nos confr�res qui vont rappliquer dare-dare pour contribuer � la mascarade que ce retour se justifie par "�un appel du c�ur� l'amiti� qui me lie � Bourfa� et l'obligatoire devoir de sauver un monument du football". Faut-il alors en rire ou en pleurer ?