Pour rem�dier aux insuffisances criantes du potentiel �ducatif qui constituaient une revendication capitale des autorit�s locales, le wali de Tizi- Ouzou en visite de travail dans la commune de Boudjima, le 20 d�cembre dernier, a enfin pris la louable d�cision de renforcer le potentiel �ducatif existant. En effet, la localit� sera dot�e dans un avenir proche d�un nouveau lyc�e qui sera construit en dur ainsi que de l�ach�vement du bloc abandonn�, en construction depuis plus de dix ans dans un p�le du CEM Challal. La commune de Boudjima forte de pr�s de 20 000 habitants dispose d�un lyc�e, construit en pr�fabriqu� il y a de cela pr�s de 20 ans, � pr�sent en compl�te d�gradation. �Le nouveau lyc�e sera donc construit en remplacement de celui d�j� existant�, peut-on lire dans le compte rendu de la visite du wali que nous a remis le num�ro deux de l�ex�cutif, Sma�l Boukharoub en l�occurrence. Toutefois, la concr�tisation du projet sur le terrain est toujours soumise � la condition de r�serve de d�gager une assiette fonci�re capable de recevoir l�infrastructure. Et dans le compte rendu, les autorit�s n�ont pas pr�cis� si l�assiette est d�j� disponible. En revanche, pour ce qui est du cas du CEM Challal dont les deux blocs p�dagogiques sont s�par�s par une route communale, le wali a pris la d�cision d�achever celui en construction afin de regrouper l�ensemble des classes dans un seul p�le et de permettre par la m�me occasion la r�cup�ration de six classes restantes, situ�es de l�autre c�t� de la route, pour les affecter pour un autre usage, comme la formation professionnelle ou la �culturel� qui demeurent les vrais parents pauvres de la commune. Pour rappel, le CEM en question fonctionne, � ce jour, sans aucun laboratoire digne de ce nom. Les travaux pratiques se d�roulent encore dans une salle de fortune am�nag�e en catastrophe en laboratoire en attendant l�ach�vement du projet lanc� depuis le milieu des ann�es 1990 et abandonn� par le constructeur apr�s avoir r�alis� l�ossature de la b�tisse, c�est-�-dire la carcasse et la dalle de l�ouvrage. Le m�me coll�ge souffre �galement du manque d�une salle de lecture et d�un terrain de sports ad�quats entre autres. Par ailleurs, la r�ception du bloc abandonn� mettra fin � une situation des plus inqui�tantes v�cues par les �l�ves et leurs parents. Il s�agit des menaces d�accidents qui p�sent sur les potaches. En effet, par le pass�, de nombreux enfants ont �chapp� miraculeusement � la mort. Ce qui a amen� l�APC, malgr� ses moyens extr�mement limit�s � d�gager un budget de 100 000 dinars pour installer des ralentisseurs afin d�obliger les chauffards � r�duire la vitesse. Depuis, le nombre d�accidents a chut� mais les risques demeurent toujours assez �lev�s.