La population comme les autorit�s locales de Boudjima appr�hendent � juste raison l�arriv�e de l��t�. En effet, � l�approche du quart chaud, l�angoisse de revivre le cauchemar caract�risant les longues et s�v�res p�nuries d�eau potable, ayant marqu� au fer rouge les esprits depuis des ann�es, refait de nouveau surface. Malgr� sa proximit� g�ographique des nappes phr�atiques de la vall�e du Sebaou, Boudjima est l�une des communes les plus mal loties de la r�gion nord de Tizi-Ouzou. Situ�e au bout de la cha�ne de distribution v�tuste et on ne peut plus d�faillante de Ouaguenoun, la localit�, forte de pr�s de 20 000 �mes, souffre d�un d�ficit chronique du pr�cieux liquide. Pourtant, une lueur d�espoir et de soulagement a fait son apparition avec le passage du wali de Tizi-Ouzou dans la commune en d�cembre 2006. Ce dernier, saisi sur le sujet par les autorit�s locales qui ont absorb� toute la col�re de leurs �lecteurs durant l��t�, a promis �la fin de la crise � compter du 1er juin 2007�, note le premier vice-pr�sident de l�APC, Sma�l Boukharoub. Le salut, selon ce dernier, �viendra du transfert des g�n�reuses eaux du barrage de Taksebt�. Seulement, aux derni�res informations, �la station de refoulement qui alimentera la commune est toujours au stade de construction�, ajoute notre interlocuteur. L�ach�vement de ladite infrastructure �n�est pas programm� pour demain�. Sur le terrain, en d�pit du fait que le mois de juin tire � sa fin, la situation ne s�est gu�re am�lior�e. Le mercure commence � grimper et le niveau des puits individuels, sollicit�s tr�s t�t, ne cesse de d�gringoler. Si rien n�est fait dans l�imm�diat, le ballet des �r�clamations et sit-in de la soif� sera bient�t ouvert. D�cid�ment, en mati�re d�eau potable, � Boudjima, malgr� les milliards de dollars th�sauris�s par le Tr�sor public, �l�opulence n�est �videmment pas pour demain�. A quand la fin du calvaire?