B. T. - Tizi-Ouzou (Le Soir) : Le maire de Tizi-Ouzou, M. Arezki Bensalem a d�missionn� officiellement le mardi 6 f�vrier en pr�sence de 14 �lus sur 23 que compte l�Assembl�e, le 14e pr�sent est arriv� juste avant la lev�e de s�ance qui n�a dur� que le temps de la signature du registre de pr�sence et de la tr�s courte allocution de d�mission du pr�sident de l�APC prononc�e � voix � peine audible. M. Bensalem officialise ainsi sa lettre de d�mission d�pos�e le 5 f�vrier au niveau de la tutelle qui se prononcera dans les prochains jours ou dans les quatre semaines qui viennent sans d�passer un mois conform�ment au code communal. Parmi les neuf absents � cette Assembl�e, celle des quatre �lus ind�pendants est particuli�rement significative, ils sont oppos�s � la d�mission derri�re laquelle se profileraient, selon l�un d�entre eux, des enjeux importants visant la remise en cause du redressement de la gestion communale, sa stabilit� retrouv�e et son d�veloppement futur. Ces derniers auraient d�ailleurs attir� l�attention du wali en d�voilant les vis�es des partisans de d�stabilisation de l�APC, il vaut mieux, nous confie Bouraba aller vers la substitution que de c�der au chantage et d�ouvrir la voie � la remise en cause des r�sultats acquis et des efforts en cours visant l�assainissement et la remise � niveau de la commune. Officiellement, le maire de la plus grande et plus riche commune de la wilaya, mais aussi et surtout la plus difficile � g�rer, remet le tablier pour raison de sant� selon ses pairs et camarades du parti. Mais � Tizi, personne n�est dupe, le maire, un fils de famille comme le qualifie beaucoup de gens y compris ses adversaires, est assailli de toutes parts y compris par ses colistiers qui lui reprochent au minimum un manque de concertation. Il serait m�me quelque peu contest� notamment par le premier vice-pr�sident qui aurait �t� derri�re le mouvement de contestation de trois jours organis� par les villages d�Ihasnaoune, son quartier, � propos notamment du gaz de ville et du rev�tement des routes. Le m�me qui briguait la pr�sidence lors des �lections partielles o� il �tait t�te de liste avant qu�on d�cide de le mettre derri�re le maire d�missionnaire. Le RND qui partage la vice-pr�sidence avec le FFS et les ind�pendants, d�nonce, dans une d�claration de ses �lus : �Le report � quatre reprises de la r�union de l�Assembl�e est d� essentiellement au refus du pr�sident de pr�senter le bilan de sa gestion. Ce refus, qui n�en est pas un, selon divers autres �lus, rel�verait d�apr�s le RND, qui r�clame une commission d�enqu�te, d�une fuite en avant qui cacherait une gestion douteuse et catastrophique�. Le maire qui n�est pas un vieux routier de la politique et nullement pr�par� aux man�uvres diaboliques et aux coups bas qui ont toujours caract�ris� la gestion de la commune de Tizi-Ouzou, s�est, en fait, trouv� seul avec les ind�pendants suscitant par-l� le m�contentement des partis repr�sent�s � l�Assembl�e. La d�mission du maire 14 mois apr�s les �lections partielles de novembre 2005 et � dix mois des prochaines �lections communales met en �vidence la complexit� des probl�mes l�gu�s par les gestions cumul�es d�une quinzaine d�ann�es, elle met en exergue �galement les int�r�ts qui se disputent le contr�le de l�APC. On n�h�site pas, en effet, � parler de rapaces et d�app�tits voraces qui ont l�habitude qui ont, de tout temps, fait et d�fait les ex�cutifs de la commune en fonction de leurs sordides int�r�ts. Ceux-l� exigent, pour stopper leurs intrigues et d�voiler leurs liens au sein de l�APC, un homme � poigne et une �quipe de choc soud�e et r�solue � mener la barque � bon port. Une fois de plus, c�est le choix du parti qui est en cause, il ne suffit pas d��tre un militant populaire, fid�le et disciplin� pour faire un bon pr�sident d�APC, il faut en plus des connaissances n�cessaires �tre un meneur d�hommes, un fin strat�ge. Au-del� du remplacement du maire d�missionnaire, c�est le devenir de la commune pour le restant du mandat actuel qui int�resse les citoyens de la commune, lesquels attendent du concret dans le domaine du cadre de vie, de l�entretien des �tablissements scolaires du primaire, du r�glement d�finitif du sort des 400 travailleurs vacataires, de l�assainissement de la gestion dans ses aspects ainsi que les revenus de la collectivit� soient orient�s davantage vers l��quipement. Rappelons que la d�mission du maire survient au terme d�un malaise cr�� par une lettre dat�e du 24 janvier sign�e par 12 �lus exigeant une assembl�e g�n�rale pour la pr�sentation d�un bilan d�taill� de l�exercice 2006 et l�inscription de 72 millions de dinars par anticipation pour couvrir les salaires des travailleurs de la r�gie. Faute de quoi, les signataires, 5 FLN, 4 RND, 3 RCD mena�aient de ne plus prendre part aux r�unions de l�Assembl�e. L�affichage de cette lettre est suivi par un mouvement de gr�ve du personnel et par une d�claration des �lus RND accusant le maire, rappelons-le, de gestion douteuse et catastrophique. B. T. Locaux pour les jeunes et am�nagements au march� de Boghni La ville de Boghni a de tout temps servi de plaque tournante � l��conomie du sud de la wilaya de Tizi- Ouzou et m�me au-del�. Le march� hebdomadaire en constitue � la fois le poumon et la vitrine. Seulement, il y a plusieurs ann�es d�j�, cette enceinte qui n�a jamais cess� d�attirer commer�ants et acheteurs de plusieurs localit�s au point de devenir une v�ritable institution, s�est consid�rablement d�grad�e. En hiver, par exemple, la boue, dans laquelle pataugent tous ceux qui la fr�quentent, vient s�ajouter � un tableau des plus laids fait de d�chets envahissant les lieux et d��tals install�s dans le d�sordre. Cependant, cette situation ne saurait durer puisque les autorit�s locales ont engag� une op�ration de restructuration du march� dans le but d�am�liorer les conditions de l�exercice des activit�s commerciales en assurant commodit�s et hygi�ne. Dans cette optique, le march� � bestiaux a �t� ainsi d�localis� vers Ichiouach. Et depuis samedi pass�, l�enceinte a �t� ferm�e pour les marchands ambulants qui y installaient leurs marchandises chaque dimanche, jour du march� hebdomadaire. Seuls ceux qui occupent des espaces � longueur de semaine sont autoris�s � continuer � exercer leur activit�. Cette d�cision qui n�a pas forc�ment �t� du go�t de tout le monde en raison du manque � gagner qui sera occasionn� a �t� prise pour permettre l�entame de travaux d�am�nagement et de rev�tement du march�. Un projet qui sera r�alis� dans le cadre des PCD 2007 et dont le montant s��l�ve � un milliard et 76 millions de centimes, avons-nous appris aupr�s de M. Ch�rif Larabi, vice-pr�sident de l�APC de Boghni. D�apr�s lui, les travaux seront lanc�s sous peu et s��taleront sur une dur�e de trois mois environ. R�parti en trois lots, le projet consiste essentiellement en divers am�nagements dont le nettoyage, le d�capage et le r�glage des voies, la r�alisation de plates-formes en b�ton arm�, d�un r�seau d��vacuation des eaux pluviales, d�une conduite en PEHD pour le r�seau d�AEP, ainsi qu�un poste d�incendie. Il est �galement pr�vu, entre autres, le rev�tement des voies en b�ton bitumineux et la mise en place d�un c�ble pour pr�parer l��clairage dont le financement sera demand� par l�APC dans le cadre d�un programme compl�mentaire, a pr�cis� notre interlocuteur. Avec la r�alisation de ces am�nagements et la redistribution des espaces affect�s aux commer�ants de fa�on � les rassembler par la nature des produis vendus, les autorit�s locales esp�rent donner offrir � la ville de Boghni, le march� qu�elle m�rite. Sur un autre chapitre, on apprend que la ceinture de l�enceinte du march� accueillera le fameux projet pr�sidentiel de cent locaux commerciaux pour les jeunes. C�est dire que les rumeurs qui n�ont cess�, ces derni�res ann�es, de circuler � propos de la transformation du terrain du march� en site pour la construction de centaines de logements devront d�sormais �tre mises aux oubliettes. Tout comme, d�ailleurs, le v�u de l�am�nager en gare routi�re. Cette derni�re tenait particuli�rement � c�ur du Tout-Boghni en raison de son importance. Mais l�indisponibilit� d�une assiette fonci�re vers laquelle aurait pu �tre transf�r� le march� a rendu caduque la possibilit� de sa r�alisation. A. A. Y.