Le complexe thermal touristique Beni Mezline, qui devait �tre implant� � Hammam Ouled Ali, commune d�H�liopolis, proche de Guelma, et qui rec�le d�inestimables potentialit�s thermales sous-exploit�es, est un projet en souffrance depuis avril 1987. Le promoteur D. Abdelghani avait acquis � cette date un terrain qui s��tend sur un hectare aux fins de concr�tiser un ambitieux projet d�un co�t initial de trois milliards 800 millions de centimes. Ce dernier comprend un h�tel d�une capacit� de 60 chambres, une centaine de cabines th�rapeutiques, une station de kin�sith�rapie, un restaurant, des bungalows, une caf�t�ria, un terrain omnisports, un parking. L�investisseur se plaint de la persistance des probl�mes qui ont engendr� ce retard monumental. Il affirme que pr�s de 400 millions de centimes ont �t� d�j� consomm�s pour les travaux d��tude (refaite deux fois) et frais divers. Le retard va ind�niablement exiger une r��valuation cons�quente du co�t du projet, au minimum quatre fois, ce qui risque de compromettre les chances de sa relance. D. Abdelghani s�est rapproch� du bureau du Soir d�Alg�rieen exhibant une mallette bourr�e de documents, correspondances officielles et autres qui relatent, sans complaisance, les arcanes de la bureaucratie et l�inertie des responsables successifs qui n�ont pas daign� s�impliquer pour solutionner les nombreux obstacles jalonnant le parcours du combattant. Notre interlocuteur �voque avec amertume les contraintes rencontr�es, notamment le rejet de son dossier le 17 mars 1990 sous le fallacieux pr�texte que le plan devait �tre �tabli � l��chelle 1/50e, et l�implantation de deux entreprises de wilaya pour construire des locaux commerciaux sur son propre site. Ces derni�res, d�bout�es suite aux d�marches effectu�es durant deux ann�es aupr�s de la wilaya, avaient quitt� les lieux mais exigent toujours une indemnisation des locaux laiss�s sur place. Selon l�infortun� investisseur, un autre litige avait surgi, puisque sept indus occupants avaient impun�ment investi le terrain pour s�adonner � des cultures mara�ch�res. La justice n�aurait pas encore tranch� en d�pit de la comparution des deux parties en conflit. Pour couronner le tout, la direction des domaines avaient introduit une action en justice � l�encontre de D. Abdelghani, puisque le projet n�avait pas �t� lanc� dans les d�lais requis, dans le but de r�cup�rer le terrain et d�annuler l�acte de propri�t�. A l�issue d�une bataille juridique harassante, la Cour supr�me aurait r�tabli dans ses droits le promoteur qui nous pr�sente fi�rement un document sign� conjointement le 14 janvier 2007 par les ministres des Ressources en eaux et du Tourisme, en l�occurrence la concession officielle d�une source thermale � Hamma-Ouled-Ali. Le promoteur signale que son voisin, un investisseur, aurait empi�t� arbitrairement sur son site. Il d�plore que l�APC d�H�liopolis refuse de lui d�livrer le fameux permis de construire, document indispensable pour le lancement du projet, et ce, depuis de nombreuses ann�es malgr� ses multiples d�marches r�glementaires. Il est destinataire d�un ultimatum du fisc qui exige le versement de 116 millions de centimes � titre d�imp�ts fonciers. Ce projet, qui, dans sa phase finale, pourra employer une centaine de personnes dont quatre m�decins, quatre kin�zith�rapeutes, douze masseuses et masseurs et des cadres techniques, reste bloqu� injustement en d�pit des nombreuses requ�tes aupr�s des responsables locaux. Si l�investissement priv� b�n�ficie de facilit�s au niveau des textes officiels, la r�alit� est tout autre sur le terrain. Un SOS path�tique est lanc� aux pouvoirs publics.