Le mouvement de protestation avec �arr�t des activit�s p�dagogiques� durant la journ�e d�hier auquel ont appel� certaines sections du Conseil national des enseignants du sup�rieurs (Cnes) regroup�s au sein d�une �coordination nationale des sections du Cnes� a connu un suivi mitig�. A l�Universit� des sciences et de la technologie Houari-Boumediene (USTHB), rien ne laissait deviner un mouvement de protestation hormis un modeste piquet de gr�ve tenu dans l�enceinte universitaire. Rencontr� sur place, le repr�sentant de la Coordination nationale des sections du Cnes-Farid Cherbal avancera des taux de suivi jusqu�� midi de 60% � l�USTHB, 50% � l�Institut national d�agronomique et un suivi �massif� � l�Epau, l�Usto et aux niveaux des centres universitaires de Jijel et Mascara. M�me s�il n�est pas �vident de v�rifier l�exactitude de ces chiffres, qui, selon Farid Cherbal, sont �tablis sur la base des taux d�occupation des amphith��tres et des salles de travaux dirig�s par s�ance de cours, nous avons toutefois pu confirmer aupr�s des �tudiants de l�universit� de Bab-Ezzouar que le mouvement de protestation a bel et bien �t� suivi par certains professeurs dans quelques d�partements et instituts. C�est le cas notamment des d�partements des sciences de la terre et celui des math�matiques. La plupart des �tudiants que nous avons interrog�s se disent �p�nalis�s� par ces mouvements de gr�ve � r�p�tition. �Nous n�avons rien � gagner, si ce n�est des vacances �court�es, des examens report�s et une augmentation de la charge de travail�, d�plore une �tudiante de l�Institut des sciences de la terre. �Nous n�avons pas eu cours ce matin (hier, ndlr) et les examens que nous devons avoir cet apr�s-midi risque d��tre report�s�, poursuit-elle d�pit�e. Du c�t� du minist�re de l�Enseignement sup�rieur, l�on soutient que �la plupart des universit�s et �tablissements au niveau national n�ont pas connu de probl�mes notables�. L�on pr�cisera au passage que �la tutelle s�interdit toute immixtion dans les affaires internes des formations syndicales�. �Nous sommes � l��coute des pr�occupations des enseignants et nous restons ouverts au dialogue m�me avec les enseignants qui ne se sont pas engag�s dans la dynamique de reforme�, assure-t- on au niveau du d�partement de Harraoubia.