Les codes communal et de wilaya ainsi que la loi �lectorale seront soumis � r�vision durant la prochaine l�gislature. C�est du moins ce qu�ont retenu les partis de l�Alliance pr�sidentielle r�unis au sommet avant-hier au si�ge du Front de lib�ration nationale (FLN). L�Alliance a par ailleurs r�it�r�, la c�r�monie de passation de relais tenue, sa r�solution de se passer d�une alliance �lectorale. Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir)- Le r�cipiendaire de la pr�sidence de l�Alliance pr�sidentielle Abdelaziz Belkhadem a, dans un bref point de presse �piloguant le conclave au sommet, expliqu� le diff�r� de la r�vision des textes de loi portant codes communal et de wilaya ainsi que la loi �lectorale par le souci d��viter qu�ils ne soient accus�s d�avoir concoct� des lois sur mesure. Cependant, il a r�v�l� que la prochaine Assembl�e populaire nationale aura � voter les r�visions en question, soulignant que les partis de l�Alliance ont convenu d�en faire les propositions. Belkhadem a r�v�l� aussi que la r�vision de la loi �lectorale int�ressera entre autres la suppression de la repr�sentation proportionnelle au sein des assembl�es locales et de wilaya. La disposition � reformuler concernera ces seules assembl�es � l�exclusion de l�APN. Pour Belkhadem, il s�agira d��viter � l�avenir qu�un conglom�rat de partis si�gent au sein d�une m�me assembl�e, ce qui, a-t-il dit, a parfois occasionn� des blocages. Dans la conception de Belkhadem, les assembl�es locales et de wilaya seront g�r�es par un seul parti, celui qui r�coltera le plus de suffrages. L�occasion a par ailleurs �t� donn�e � Belkhadem de revenir sur son v�u de voir la Constitution r�vis�e. Il dira qu�il maintient toujours sa demande, sauf que, cette fois, il s�interdira toute indication quant aux termes dans lesquels cela interviendra et � quelle �ch�ance. Selon lui, c�est au pr�sident de la R�publique de pr�senter le projet de loi et de fixer l��ch�ance. On est tr�s loin du forcing que le FLN estimait � un certain moment judicieux d�op�rer. Le secr�taire g�n�ral de l�instance ex�cutive du FLN donne aujourd�hui l�air de quelqu�un qui a su d�coder les silences que le pr�sident a oppos� � ses nombreuses dol�ances, dont celle o� il sollicitait, on se le rappelle, un remaniement de l�ex�cutif. Avant-hier, Belkhadem a ni� avoir affirm� qu�il avait formalis� une demande en ce sens. Autrement, tout ce qui a �t� rapport� ne serait qu�une extrapolation de journalistes. Pourtant, on n�a pas souvenance d�une quelconque pr�cision transmise aux r�dactions apr�s la publication de l�information. Aussi, il n�est pas faux de croire que Belkhadem revienne sur son affirmation apr�s avoir pris acte de ce que le locataire du palais d�El Mouradia ne voulait pas �tre otage de ses sollicitations it�ratives. Cela �tant, l�Alliance pr�sidentielle a une nouvelle fois affich� sa limite quant � �ventuellement muer en force �lectorale, � travers une alliance. Belkhadem, � qui l�on demandait avant-hier de r�v�ler les points de m�sentente entre les trois partis de l�Alliance, a, sourire aux l�vres, r�torqu� : �Par exemple, on ne s�est pas entendu pour des listes communes pour les prochaines �lections l�gislatives ; chacun ira avec ses propres listes.� Interrog� par ailleurs sur si �ventuellement des b�n�ficiaires des dispositions de la charte pour la paix et la r�conciliation nationale seraient int�gr�s sur des listes de candidatures FLN, Belkhadem dira que �le FLN a fait le trop-plein de militants �. Autrement, l��ventualit� est exclue. Invit� � donner son appr�ciation des partis qui s�appr�tent � entrer en comp�tition �lectorale alors qu�ils n�ont pas tenu leurs congr�s, le secr�taire g�n�ral du FLN aura cette r�ponse : �La loi sera appliqu�e et pour les partis qui n�ont pas tenu leurs congr�s comme pour ceux qui n�ont pas encore transmis les rapports financiers au minist�re de l�Int�rieur�. Enfin, pour le sort des ministres cit�s comme t�moins dans le proc�s Khalifa, le responsable du FLN a choisi d�observer une extr�me prudence : �Il faudra laisser la justice faire son travail�, a-t-il dit. S.A.I.