La commission de suivi des dossiers des victimes du Printemps noir install�e � la wilaya de Bouira lors d�une r�union de la CCCWB � la fin de l�ann�e 2005, apr�s avoir essay� de rassembler les dossiers des diff�rentes victimes du Printemps noir au niveau de la wilaya de Bouira, a organis� derni�rement une r�union d��valuation avec les repr�sentants de l�Etat au cabinet de la wilaya. Cette rencontre pr�sid�e par le chef du cabinet de la wilaya de Bouira, et � laquelle ont assist� les membres de la commission de suivi, a eu pour objectif d��tudier les dossiers d�pos�s avant la fin du d�lai imparti pour le d�p�t des dossiers fix� au 24 novembre 2006. Ainsi, et d�apr�s un repr�sentant de cette commission, en l�occurrence Belkacemi Rachid, les pr�sents � la r�union ont �tudi� au total 31 dossiers. Sept parmi eux ont �t� d�embl�e rejet�s par les repr�sentants du pouvoir en arguant que les cas soulev�s relevaient des accidents de la circulation et par cons�quent, ils devaient �tre �tudi�s, orient�s vers les assurances. La deuxi�me surprise re�ue de plein fouet par les repr�sentants des arouch, consistait en le rejet d�au moins 20 dossiers soit pour compl�ment de dossiers, soit pour une contre-visite m�dicale. Enfin, et pour boucler la boucle, le nombre de martyrs au niveau de la wilaya est r�duit � deux seulement, soit Amir A�ssa et Benhmida El-Hadj, alors qu�ils sont cinq � mourir directement ou indirectement lors de ces �v�nements du Printemps noir. Ainsi, les Benabderrahmane, Boua�che et Tagrawla ne figureront jamais selon la logique des responsables de la wilaya de Bouira parmi les victimes du Printemps noir. Aussi, apr�s ce revers, les responsables de la commission ont ressenti une d�ception, mais sans pouvoir faire quoi que ce soit tant du mouvement citoyen et sa force, il n�en reste aujourd�hui que le nom. Toujours est-il que les pr�sents � cette rencontre, comme les d�l�gu�s de Takerboust ont promis de repr�senter les dossiers de ces martyrs avec des preuves � l�appui suite aux affrontements o� ces victimes furent hospitalis�es avant de succomber � leur maladie quelques semaines plus tard, l�asthme pour les cas de Boua�che et Tagrawla. Y. Y. Pour un d�partement de langue et culture amazighes Le centre universitaire qui vient d��tre promu cette ann�e et qui englobe actuellement les lettres arabes, les �tudes de droit, ainsi que la psychologie, avec plus de 5 000 �tudiants, vient d��tre sollicit� par trois enseignants du d�partement de la langue et culture amazighes (DLCA) de Tizi-Ouzou pour l�ouverture d�un d�partement au centre de Bouira. En effet, d�apr�s des informations concordantes, un projet p�dagogique bien pr�par� par ces trois enseignants originaires de Bouira a �t� d�pos� au niveau du chef du centre universitaire de Bouira avec des arguments tr�s logiques. Entre autres, desserrer l��tau au niveau des deux d�partements de Tizi-Ouzou et B�ja�a, et permettre aux �tudiants de la wilaya de Bouira qui sont des dizaines pour ne pas dire des centaines � suivre les �tudes universitaires au niveau de ces deux wilayas tout pr�s de leurs demeures. Pour rappel, au niveau de la wilaya de Bouira, ils sont plus de la moiti� des �tablissements scolaires des trois paliers de l��ducation � �tre implant�s au niveau de la partie berb�rophone de la wilaya. Aussi, et avec l�enseignement de la langue amazighe au niveau primaire, ce sont plus d�une centaine de postes � pourvoir dans les prochaines ann�es. Et l�, signalons que pendant le concours de l�ann�e pass�e, sur les 12 postes PCEF ouverts pour la langue amazighe et exigeant la licence en tamazight, ils �taient seulement sept candidats � se pr�senter. C�est dire combien la wilaya de Bouira a besoin de ce d�partement au niveau de son centre universitaire pour permettre aux �tudiants natifs de la wilaya d�opter pour la licence en tamazight. Aux derni�res nouvelles, nous avons appris que le chef du centre aurait avanc� un argument farfelu consistant en le manque d�infrastructures pouvant abriter ce d�partement. Aussi, le minist�re de l�Enseignement sup�rieur est vivement interpell� pour trouver une solution � ce probl�me et permettre au centre universitaire de Bouira d�avoir son d�partement de la langue et culture amazighes.