Les citoyens clament � l�unisson que le chef-lieu de wilaya est devenu un d�potoir � ciel ouvert puisque tous les secteurs de la ville offrent un spectacle �pouvantable et cauchemardesque. De toute �vidence, les �lus locaux ont reni� les promesses faites durant la campagne �lectorale. La ville de Guelma n�a jamais atteint un tel �tat de salet�, d�abandon et de d�liquescence et en d�pit des cris de d�sespoir des administr�s, la situation empire au fil des semaines. Aucune action d�assainissement n�a �t� entreprise par la municipalit� qui n�est pourtant plus min�e par des querelles intestines et partisanes suite au limogeage du maire en novembre 2005 et � la d�signation d�un int�rimaire par la tutelle. Le service de ramassage des ordures m�nag�res, totalement d�sorganis�, souffre de carences caract�ris�es, comme l�attestent les tas de d�tritus, de sachets, �ventr�s, de gravats qui jonchent les rues, les trottoirs, les squares, les terrains vagues... Le balayage des rues a disparu des m�urs pour des raisons obscures et les fameux sachets en plastique se sont impos�s dans l�environnement qu�ils enlaidissent. Les cit�s A�n Defla A, B et C, Gahdour Taher, Champ-de-Man�uvre, Agabi, 8-Mars, les Fr�res-Rahabi et tant d�autres pr�sentent un visage apocalyptique : rues sales, �gouts �ventr�s, terrains vagues hideux, monticules d�ordures, odeurs naus�abondes, animaux errants, fuites d�eau, moustiques, etc. Le centre-ville n�est pas �pargn� par les fl�aux qui sont accentu�s par la prolif�ration des vendeurs � la sauvette, les trottoirs squatt�s, sans parler de la nuisance sonore, le manque d�hygi�ne au sein du grand march� couvert du boulevard du Volontariat, la multiplication des malades mentaux souvent agressifs... Seule une op�ration d�envergure, � laquelle seront associ�s d��normes moyens humains et mat�riels, pourra r�habiliter la ville de Guelma. La population attend ce d�clic salvateur car la situation est alarmante.