Le gouvernement a d�menti, par la voix du ministre d�l�gu� � la R�forme financi�re, Karim Djoudi, les informations invoquant des prolongations dans le processus de privatisation du Cr�dit populaire d�Alg�rie (CPA). Selon Karim Djoudi, l�op�ration de privatisation du CPA �volue selon le calendrier pr�vu et �est arriv�e � sa derni�re phase, celle des Data Room qui vient de commencer�. Ainsi, les six banques pr�qualifi�es, l�am�ricaine City Bank et les fran�aises Natexis, Cr�dit agricole, BNP Paribas et Soci�t� G�n�rale ainsi que l�espagnole Santander Banco, devront, durant cette derni�re phase, chacune de son c�t�, faire leur propre �tude sur le CPA. Portant sur les donn�es relatives au CPA (investissements, dettes et �ch�ances), cette �tude servira de base � l��laboration des offres techniques et financi�res, le repreneur � 51% du CPA devant �tre connu �avant la fin de l�ann�e selon Karim Djoudi. Dans le m�me sens, le Pdg du CPA, Mohamed Djellab a affirm� qu��il n'y a aucun probl�me de quelque nature que ce soit dans le processus de privatisation de la banque�. Pour le responsable de cette banque, �le processus d�ouverture du capital se d�roule normalement. Il n�y a aucun changement�. Sans avancer une quelconque date, Mohamed Djellab a assur� que �le calendrier sera respect� et que �la privatisation est imminente�. Objectif, pr�server la cr�dibilit� du processus En fait, le gouvernement semble vouloir lever toute �quivoque quant � cette op�ration lanc�e voil� deux ans, en en assurant la cr�dibilit� aupr�s des investisseurs �trangers. Cela alors que des informations ont r�cemment circul� sur la prolongation de ce processus de privatisation, l�identit� de l�acqu�reur du CPA devant rester inconnue jusqu�� la fin de l�ann�e en cours, voire jusqu�en d�but 2008. Selon ces informations, les autorit�s alg�riennes viennent de commander une �tude aupr�s du cabinet d�audit KPMG pour d�terminer la valeur du CPA. L�objectif �tant de mieux r��valuer la valeur de cette banque, l��valuation, faite en 2002 d�une valeur de 500 millions de dollars, serait jug�e trop faible selon la partie alg�rienne. Pour celle-ci, les fonds propres du CPA se situeraient aux alentours de 300 millions de dollars. D�autre part, l�approche des �ch�ances �lectorales justifierait �galement la prolongation de ce processus, la privatisation du CPA pouvant attendre, le gouvernement ne voulant pas brader les entreprises nationales. Dans ce cas, les banques pr�qualifi�es devront, d�s l��tude de KPMG finalis�e, reformuler de nouvelles offres financi�res revues � la hausse, en acqu�rant le CPA � son juste prix. Ainsi, en d�mentant toute prolongation, le gouvernement confirme le calendrier de privatisation du CPA dont le repreneur devrait �tre connu au plus tard en juillet prochain. En outre, les candidats � la reprise auraient m�me retir� le cahier des charges final, contenant les conditions auxquelles devront adh�rer les pr�tendants. Rappelons qu�un appel � manifestation d�int�r�t avait �t� lanc� en octobre 2006 � l'adresse des banques universelles internationales disposant de la capacit� d'agir en tant que partenaire strat�gique du CPA et de contribuer � son d�veloppement. Les partenaires int�ress�s par cette privatisation avaient �t� pr�cis�ment invit�s � retirer un dossier de pr�qualification aupr�s de la Rothschild and Cie, conseiller exclusif pour cette transaction. A la suite de l�examen de l�ensemble des manifestations d�int�r�t, six banques internationales ont �t� pr�qualifi�es en d�cembre dernier. Pour �tre pr�qualifi� pour la suite du processus de privatisation, le partenaire strat�gique du CPA devait avoir, � la date du 30 juin 2006, un niveau de fonds propres minimum de 3 milliards d�euros, un r�seau d�au moins 400 agences dans un m�me pays et un rating (cotation), pr�fix� par cet appel, d�au moins A3 par Moody�s ou moins A- par S&P. Une privatisation partielle, cession en bloc unique de 51% du capital du CPA � un partenaire strat�gique seule, d�cid�e par le gouvernement, dans le but d�assurer une relance durable de l�activit� �conomique, afin de faire face aux exigences de modernisation et d�efficacit� du secteur bancaire et financier. En indiquant que le CPA, selon les informations publi�es par le minist�re des Finances, d�tient une part de march� d�environ de 13%, avec un portefeuille cr�dit de 135 milliards de dinars (1,5 milliard d�euros), un portefeuille de titres de 138 milliards de dinars, environ 1,5 milliard d�euros.