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ALORS QUE LES SPECIALISTES SITUENT LE TAUX DE CROISSANCE DES PME A CONSTANTINE AU-DESSUS DE LA MOYENNE NATIONALE 24% de la population active au ch�mage
�Constantine dispose de potentialit�s appr�ciables en mati�re d�investissement qui peuvent lui permettre d�assurer le d�veloppement �conomique et social � long terme tout en respectant la protection de son environnement.� C�est dans ce sens qu�a plaid� le directeur de la planification et de l�am�nagement du territoire (Dpat) de cette wilaya lors de son intervention portant sur la situation socio�conomique de Constantine inscrite dans le programme des deuxi�mes journ�es de rencontres et d��changes sur les investissements, organis�es jeudi et vendredi derniers au centre des expositions du Polygone et plac�es sous le signe : �Constantine, vers de nouvelles perspectives. � Le Dpat a indiqu� que les principaux cr�neaux qui pourraient �tre cibl�s sont l�industrie m�canique par la sous-traitance avec PMA-PMO et aussi les industries pharmaceutiques, agroalimentaires et le tourisme. A ce sujet, il a not� que la wilaya de Constantine dispose d�un nombre de sites tr�s important qui restent jusqu�ici inexploit�s, notamment ceux des for�ts r�cr�atives de Djebel El-Ouahch et El-Meridj et des ruines romaines de Tiddis. Le wali, M. Abdelmalek Boudiaf, de son c�t�, a rassur� les investisseurs potentiels � Constantine que la mauvaise r�putation de sa wilaya, due essentiellement � la saturation de son tissu industriel et au manque de terrains d�assiette, est infond�e. M. Boudiaf a pr�cis� que la wilaya a r�cup�r� 95 lots �parpill�s � travers les diff�rentes zones industrielles parmi les 557 lots attribu�s et non exploit�s. Des terrains qui s�ajoutent � un total de poches fonci�res vacantes de l�ordre de 179 lots. Des directions techniques de l�ex�cutif de la wilaya, des institutions financi�res, les chambres de commerce, d�industrie, d�artisanat et d�agriculture ainsi que des entreprises publiques et priv�es ont pris part � cette manifestation �conomique qui vise � promouvoir l�image de marque de la wilaya et la rendre attractive en mati�re d�investissement. Pr�s d�une centaine d�exposants parmi lesquels des investisseurs ayant pr�sent� des projets en cours de r�alisation au m�me titre que des �tudes de projets en instance, attendant l�aval de l�administration. Un cycle de conf�rences abordant des th�mes vari�s a �t� �galement tenu � l�auditorium de l�universit� Mentouri dont �l�analyse de l�impact de la mise � niveau sur les entreprises industrielles alg�riennes�, communiqu�e par le chef de l�antenne Est du programme de l�Euro - d�veloppement PME, M. Mahieddine Chiahi et �la dynamisation de l�investissement dans la wilaya de Constantine : n�cessit� de r�alisation de grands projets d�infrastructures�, communiqu�e par le doyen de la facult� des sciences �conomiques et de gestion, M.Abdelaziz Cherabi. M.Cherabi a mis en exergue les facteurs qui entravent le d�collage du secteur industriel en Alg�rie et particuli�rement � Constantine. Il a parl� de faiblesse de comp�titivit�, difficult� d�acc�s au cr�dit et au foncier industriel, l�ins�curit�, la rigidit� de la l�gislation, le taux �lev� des cotisations, la lenteur de l�administration et surtout la corruption avant de s��taler sur le constat du d�ploiement des petites et moyennes entreprises. Le doyen de la facult� des sciences �conomiques a pr�cis� que Constantine occupe la 9e position en nombre de PME cr��es avec un cumul de 8009 entreprises en 2006 et un taux de croissance de 11,6 %, la moyenne nationale �tant estim�e � 9,5%. Cependant, Constantine affiche un taux de ch�mage des plus alarmants � hauteur de 24%, sachant que la moyenne nationale est estim�e, selon le m�me conf�rencier, � 15,3%. �C�est la premi�re cause de la pauvret� dans cette wilaya�, a-t-il consid�r�. M.Cherabi a d�plor� l��tat des zones industrielles comptant un nombre important de lots attribu�s test�s inexploit�s et dont les travaux de viabilisation sont inachev�s pour la plupart d�entre elles. En mati�re de formation, il a soulign� que 74 % des effectifs des centres de formation par apprentissage et 100 % des effectifs qui poursuivent des formations dans des �coles priv�es concernent deux fili�res seulement, � savoir l�informatique et les techniques de gestion. Il a recommand� d�orienter l�enseignement professionnel sur les besoins des secteurs demandeurs en main-d��uvre qualifi�e qui sont les travaux publics, les hydrocarbures, la s�curit� et la pr�vention et l��lectricit� industrielle.