L�atelier sur la d�sertification en Afrique s�est ouvert hier � l�APN. Cette activit� extraparlementaire, la derni�re de cette l�gislature, se tient au lendemain de la cl�ture des listes �lectorales pour les l�gislatives de mai prochain. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Le hasard aura fait que l�ultime journ�e d��tude parlementaire de cette l�gislature �tait consacr�e � la d�sertification. Il est vrai que cette question est plus que jamais d�actualit�. Plut�t deux fois qu�une. Bachir Chara, organisateur de cet atelier en sa qualit� de pr�sident de la Commission permanente de l�agriculture du Parlement panafricain, a bien �videment rappel� dans son intervention les dangers qui p�sent sur l�Afrique. Il a, en outre, demand� aux participants de ce workshop de pr�senter des propositions concr�tes qui permettraient de ralentir l�avanc� des d�serts dans le continent. Toutefois, il �tait �galement question de �d�sertion� hier � l�APN. Mis � part Ch�rif Rahmani, tous les autres officiels �taient absents. A commencer par Amar Sa�dani qui s�est fait remplacer par un des vice-pr�sidents de l�Assembl�e. Abdelaziz Belkhadem s�est, pour sa part, excus�. Idem pour Sellal, Barkat, Harraoubia et Messahel qui n�ont pas r�pondu � l�invitation de la Commission permanente du Parlement panafricain. En fait, seul le ministre de l�Agriculture s�est fait repr�senter par son secr�taire g�n�ral. Pourtant, dans les couloirs de l�APN, on n�h�site pas � lier ces d�fections � la phase pr�paratoire des �lections l�gislatives du 17 mai. �Apr�s ce qui s�est pass� ces derniers jours au FLN, il ne fallait pas s�attendre � ce que Sa�dani et Belkhadem soient pr�sents aujourd�hui�, notera un parlementaire. Il y a lieu de pr�ciser que de nombreux d�put�s du groupe FLN �taient hier � l�Assembl�e. On imagine mal le secr�taire g�n�ral du FLN au milieu de ceux qu�il a exclus la veille. Et cette question �d�exclusion� �tait au centre de toutes les discussions. On cite, notamment, les cas de ceux qui ont �t� retir�s des listes � la derni�re minute. A l�instar de Samia Moualfi, qui �tait t�te de liste � B�ja�a, Mourad Boutadjine, en bonne position � Mila, ou encore du Dr Kamel Senhadji, le sp�cialiste de la lutte contre le sida qui a lui aussi �t� �cart� de la liste de l��migration. �Belkhadem lui-m�me a reconnu dimanche, lors de la conf�rence de presse, que Abdelaziz Bouteflika a eu un droit de regard sur les listes. En clair, cela veut dire que le pr�sident est l�auteur de la purge. Moi je n�y crois pas vraiment�, note une d�put�e de la capitale. �Il est clair que le parti se dirige vers une situation inextricable. Le FLN se dirige vers une nouvelle crise�, souligne, pour sa part, Abdelkader Zidouk, �lu de la wilaya de A�n Defla en citant les noms de la quinzaine de d�put�s de l�actuelle l�gislature qui ont re�u la permission de se repr�senter. Et pour �viter une �ventuelle �travers�e du d�sert�, de nombreux d�put�s FLN se sont empress�s de d�poser des dossiers pour faire valoir leurs droits � la retraite.