L�ancien r�seau �lectrique v�tuste et de surcro�t surcharg�, qui couvre les deux communes de la da�ra de Makouda, se distingue singuli�rement par ses fr�quentes chutes de tension qui touchent certains villages depuis de longues ann�es. La faiblesse du courant �lectrique se manifeste plus particuli�rement chaque d�but de soir�e pour durer toute la nuit. A cette heure de pointe, le courant se r�duit � un tr�s faible amp�rage et ne permet pas l�utilisation de certains appareils s�ils ne sont pas �quip�s d�un stabilisateur de courant. Cette situation contraignante touche principalement le grand village Afir dans la commune de Boudjima qui est plong� dans la p�nombre d�s le coucher du soleil. Par ailleurs, cela compromet l�utilisation de nombreux appareils �lectrom�nagers dont ceux de chauffage particuli�rement. Les lampes d�gagent une lueur qui d�passe � peine la lumi�re d�une bougie. Le regrettable constat est aussi valable de l�autre c�t� de la da�ra, � savoir le village Lemjarri o� il est pratiquement impossible de se chauffer en hiver avec un appareil �lectrique ou de faire fonctionner de nombreux appareils �lectrom�nagers � la fois avec un m�me compteur. La situation est tr�s handicapante et � ce jour les r�clamations adress�es � la Sonelgaz sont rest�es lettre morte. Quelquefois, � la chute de tension se greffe aussi le d�lestage abusif. �La d�cision de la Sonelgaz de priver les citoyens de Boudjima et parall�lement ceux de Ouaguenoun d��lectricit� est surtout motiv�e par l�inexistence d�unit�s industrielles dans la r�gion�, note une source bien inform�e dans la commune de Boudjima. Enfin, � noter que la da�ra de Makouda � l�instar de sa voisine Tigzirt sont situ�es au bout du r�seau qui prend sa source dans Oued A�ssi. Ce qui fait que les deux localit�s subissent les pannes qui se produisent sur toute la longueur du r�seau.