Sur sa route en direction de Chlef o� il a anim� un important meeting dans la grande salle du Centre culturel islamique, le pr�sident du RCD, Sa�d Sadi, a marqu� une halte � Khemis-Miliana, commune la plus peupl�e de la wilaya et qui compte plus de 50 000 �lecteurs, lundi vers 10h30, recevant les correspondants de la presse nationale au niveau de la permanence de son parti sise en plein centre-ville, le num�ro 1 du RCD, r�pondant aux questions des journalistes a parl� d��conomie : �Les conditions n�cessaires sont loin d��tre r�unies pour un r�el d�veloppement... Il n�y a pas de projection � court, moyen ou long terme, pas de syst�me bancaire s�rieux... d�innombrables probl�mes du foncier qui attendent d��tre r�gl�s�. Et d�ajouter : �A cela il faut avoir un syst�me judiciaire capable d�inscrire les rep�res � ne pas d�passer pour tous.� Apr�s quoi, Sa�d Sadi entreprend un bain de foule en arpentant le boulevard Si M�hamed- Bougara s�arr�tant l� chez un bijoutier, devant le bureau de main-d��uvre pour s�entretenir avec des citoyens qui faisaient la cha�ne pour s�entretenir et surtout �couter leurs dol�ances. �On nous a fait travailler quelques mois (on = l�entreprise chinoise charg�e de la r�alisation de l�autoroute)... mais d�s que la base vie est termin�e, on nous a cong�di�s avec l��tiquette : �les Alg�riens ne sont pas travailleurs�, lui ont-ils d�clar�. Ce fut ensuite au Caf� bleu qu�il a �t� re�u et o� il a pris un th� en compagnie de citoyens. Pour cl�turer son passage � Khemis-Miliana, une ville qualifi�e par Ahmed Ouyahia comme le �souk� de Miliana. Sa�di Sadi a d�pos� une gerbe de fleurs au pied de la st�le des martyrs de la R�volution. A Chlef, il �tait attendu par une foule tr�s nombreuse, compos�e dans sa majorit� de jeunes. C�est � 14h15 qu�il p�n�tre dans la salle, ovationn�, sous les applaudissements et les youyous. Il d�bute son allocution par une �valuation du climat qui pr�vaut � la veille des l�gislatives du 17 mai prochain. Fustigeant �les tenants du boycott� de ceux qui susurrent partout que voter ne sert � rien� que les quotas sont distribu�s�, il dira : �Ce sont ceux-l� m�mes qui veulent garder les choses en l��tat pour continuer � profiter�� Il sugg�re alors : �Demandez-leur la solution de rechange� Le coup d�Etat� impossible� le maquis� o� nous avons v�cu l�am�re exp�rience� alors.� Sa�d Sadi propose alors �le changement� sans violence par le vote. Un bulletin devient une arme� par le vote en masse, seul � m�me de d�courager les fraudeurs��. Le changement �nous l�obtiendrons dans le calme pas dans la fawdha.� Parlant des futurs �lus, il dira �que ceux que vous �lirez aient le courage de d�noncer la hogra, l�injustice, la malvie, d��tre � l�avant-garde de la d�fense des droits des citoyens�� A Chlef, il revient sur la donne �conomique et sociale qui a pr�valu et qui pr�vaut : �On nous parle de 80 milliards de dollars de r�serves o� sont-ils ? On nous a parl� de 155 milliards investis� qu�on nous dise o�� un audit national devient plus qu�indispensable� La future Assembl�e devra l�exiger�. A propos de la future Assembl�e, Sa�d Sadi souhaite �une Assembl�e nationale, �lue du peuple, capable de demander au pouvoir ex�cutif des comptes�. Abordant le probl�me des m�dias, il s�en prend � la t�l�vision nationale : �Elle est au service du pouvoir� Elle livre l�opinion publique alg�rienne� (� l��coute) aux cha�nes �trang�res� et de r�clamer des m�dias au service de l�opinion publique nationale. Les scandales financiers n�ont pas �t� exempts de l�allocution de Sadi : �Regardez l�affaire Khalifa, au lieu des vrais coupables, on n�a livr� que des lampistes � la justice�� Et le SG du RCD rapporte que lors de son passage au Parlement europ�en, il a �t� apostroph� par un homme politique en ces termes : �Est-ce qu�il y a quelqu�un pour siffler la fin de la corruption dans votre pays.� Si on peut �valuer cette �visite� du n�1 du RCD, on dira qu�il est en train de se faire une place au soleil ici�