Les habitants de Guelma, conscients et tr�s inquiets de l�urbanisme, regrettent �norm�ment l�absence de r�flexion cr�ative et scientifique chez certains urbanistes et architectes ayant particip� au cours des derni�res d�cennies � l�extension anarchique de la ville de l�ancienne �Calama�, la ville romaine. Les projets d��tude de la culture urbaine n�ont jamais �t� �tudi�s ni m�me mis en application (voir cit�s nouvellement cr��es). Cependant, il convient de r�nover les anciens quartiers insalubres et proc�der � des travaux de r�fection au niveau des �difices du centre-ville dont l�architecture reste in�galable : ancienne poste, H�tel des finances, �cole d�agriculture, l�ancienne mairie en plein centre-ville et le march� couvert Hac�ne-Harcha�) cr�er des espaces verts et un parc d�attraction. Les Guelmois ont toujours souhait� que les charg�s de la planification fassent vite pour r�aliser quelque chose de beau, de durable, � moins que cette incapacit� ne soit jugul�e par le manque de volont�, de s�rieux ou � cause des b�tons dans les roues mis par des bureaucrates obsessionnels. Un jeune artiste et ch�meur, nous confie : �Nous assistons en direct � la d�liquescence de tout un patrimoine historique. Ni le square Mustapha-S�ridi du centre-ville exhalant l�odeur agr�able des plantes, ni la grande placette du 8-Mai- 45, qui a perdu son charme, n�ont �chapp� � ces nu�es de marmots venant des bidonvilles, s�ext�rioriser de la fa�on la plus hyst�rique, saccageant tout ce qui se trouve sur cette esplanade. A vrai dire, tout ce qui est s�culaire et beau � Guelmaville n�arrive gu�re aujourd�hui � c�toyer un pr�sent clochardis� et l�agonie d�un espace urbain et le premier chagrin que l�on pleure ensemble� B. A. Victime d'une tentative de corruption, un ing�nieur des mines innocent� Les faits qui se sont d�roul�s le 28 janvier 2007 � Guelma avaient d�fray� � l��poque la chronique locale puisque cette affaire rocambolesque avait �t� actionn�e par un g�rant d�auto-�cole. Ce dernier pr�textant l�ind�licatesse d�un examinateur qui aurait r�clam� une somme d�risoire de 3500 DA afin de permettre la r�ussite de ses candidats � l�examen du permis de conduire, avait d�pos� plainte aupr�s du procureur de la R�publique. Le jeune (C. Farouk), �g� de 34 ans, avait �t� confondu par les services de s�curit�. Cette affaire a �t� trait�e la fin de semaine �coul�e par le tribunal de Guelma qui a prononc� un non-lieu qui a blanchi cet ing�nieur des mines qui clame �tre victime d'une cabale. Cette d�cision de justice interpelle la tutelle (la direction des transports de la wilaya de Guelma) dont le r�le est de prot�ger ses fonctionnaires et de sanctionner les accusateurs malintentionn�s.