Faisant suite � la publication d�un article dans vos colonnes intitul� �La SOGERHWIT en cours de privatisation� r�dig� par Fa�za B., paru dans votre livraison du 13 mai 2007. J�ai l�honneur de vous demander de bien vouloir ins�rer les clarifications suivantes : Cet article, qui n�a pas manqu� de nous �tonner, n�engage que son auteur, qui a failli au code de d�ontologie et � l��thique journalistique, qui lui aurait impos� de v�rifier les informations qu�on lui a livr�es, avant publication. La SOGERHWIT, qui est une entreprise saine en pleine expansion et qui jouit d�une excellente sant� financi�re, dispose d�un business plan cons�quent, qui lui a permis non seulement de sauvegarder l�emploi, mais aussi de proc�der � de nouveaux recrutements, n�a jamais fait l�objet, � ce jour d�une quelconque privatisation. En effet, la r�glementation nationale pr�cise clairement que les op�rations de privatisation doivent �maner de l�entreprise elle-m�me, or � ce jour notre entreprise n�a pas initi� ce genre d�op�ration. Nous tenons � rappeler que s�il y aura une d�cision de privatisation, la formule de gr� � gr� est interdite, d�une part, et qu�un appel � manifestation d�int�r�t fera l�objet d�une large publicit� pour attirer le maximum d�op�rateurs sp�cialis�s soumissionner, d�autre part. Or ce qui est �tonnant, � la lecture de cet article (dont l�auteur a fait preuve d�une ignorance totale des proc�dures r�glementaires de privatisation), le dossier de privatisation de notre entreprise est au niveau du CPE en attendant l�accord de la SGP El Ouest, alors que le CPE intervient en dernier ressort lorsque toutes les op�rations pr�vues par notre l�gislation sont scrupuleusement observ�es, � savoir : Volont� pour la privatisation, �valuation, appel � manifestation d�int�r�t, soumission, �tude des soumissions data room, n�gociations avec le soumissionnaire retenu, garanties � fournir par le soumissionnaire retenu, accord de la SGP El Ouest et enfin transmission au CPE. Or, dans le cas de notre entreprise, cette proc�dure l�gale n�a jamais �t� lanc�e, alors comment peut-on parler de sa privatisation, en attente du CPE. Cet article tendancieux et diffamatoire, dont l�objet est de d�stabiliser les travailleurs de l�entreprise, de faire valoir leur droit. Pour les cadres de l�entreprise R�ponse � la mise au point Suite � l�article paru dans notre �dition du 13 mai et qui fait �tat d�une �ventuelle privatisation de la Sogerhwit, le directeur g�n�ral de cette entreprise s��tonne de l�article et se permet m�me de nous donner des le�ons de d�ontologie. Tout d�abord, nous lui rappelons qu�� aucun moment, nous n�avons eu l�intention de nuire � cette entreprise, ni encore moins de d�stabiliser les travailleurs. Nous avons re�u le repr�sentant des travailleurs et nous lui avons expliqu� qu�il �tait du droit du syndicat de r�agir pour d�fendre les int�r�ts des travailleurs. Nous lui avons donn� notre accord de publier des pr�cisions et non pas des mises au point. Enfin, pour ce qui est de la Sogerhwit, nous rappelons � son directeur g�n�ral que nous n�avons jamais remis en cause ni sa gestion ni ses performances et ce n��tait pas l�objet de notre article, sauf que notre collaboratrice a bien pr�cis� que la privatisation n�intervient qu�apr�s l�accord de la SGP Ouest et les modalit�s de privatisation ne nous int�ressent pas. A notre tour de nous �tonner du contenu de la mise au point qui n�est ni plus ni moins qu�une forme de menace que nous n�accepterons jamais. Au fait, qui a parl� d�une d�cision de privatisation de formule gr� � gr� ? Et si aucune proc�dure l�gale n�a jamais �t� lanc�e, vous confirmez vous-m�me que le dossier de la privatisation de l�entreprise est au niveau du CPE. Quant � la d�fense des droits des travailleurs, Le Soir d�Alg�rie, a �t� � tous les rendez- vous de toutes les luttes syndicales. Pour terminer, je pr�f�re clore l�incident survenu en mon absence lorsque des membres du syndicat sont venus demander l�identit� de la personne qui a postul� � l�achat, c�est l� un fait grave et r�prim� par la loi. Notre seul souhait, c�est la pr�servation de l�emploi que ce soit � la Sogerhwit ou ailleurs. Nous trouvons tout de m�me �trange que la r�action �mane de la direction de l�entreprise, alors que le syndicat est bien plac� pour d�fendre les int�r�ts des travailleurs.