L'ouragan de la privatisation ne semble épargner aucune entreprise publique à Tlemcen, même celles considérées comme performantes. D'où des polémiques qui naissent… Tlemcen : De notre bureau L'éventuelle revente de la SOGERHWIT à un privé ne laisse pas indifférents les travailleurs qui, loin de contester une quelconque politique de privatisation décidée par le gouvernement, n'entendent pas brader un outil de production d'une grande valeur. Selon des cadres de cette entreprise, " l'entreprise est en pleine expansion et jouit d'une excellente santé financière (…) ce qui lui permet non seulement de sauvegarder l'emploi mais aussi de procéder à de nouveaux recrutement ". Et pour " éloigner " toute idée de privatisation, ces mêmes cadres affirment que " l'entreprise n'a pas initié ce genre d'opération (la privatisation) ". L'on sait tout simplement que le sort de cette entreprise n'est pas encore scellé. Des sources indiquent que son dossier est au niveau du CPE à Alger, tout en sachant que la SGP Ouest, tutelle directe de la SOGERHWIT, n'a pas encore donné son accord. Selon les mêmes sources toujours, ni l'évaluation, ni l'étude, encore moins la soumission, entre autres, n'ont été effectuées. Cependant, il y a bien eu une manifestation d'intérêt d'un industriel connu sur la place publique de Tlemcen. Et nos informations font état d'une offre intéressante : " Sauvegarde de l'emploi, nouveaux recrutements et investissement supplémentaire ". Le dossier de privatisation de cette entreprise, bien qu'il soit encore à son premier stade - certains préfèrent parler d'intention - suscite déjà une polémique. A commencer par la direction de l'entreprise en question qui a violemment réagi à l'article d'une consoeur, laquelle n'a fait que rapporter l'information d'une éventuelle privatisation, se basant sur des sources crédibles. C'est dire la sensibilité de ce dossier… En attendant, la SOGERHWIT n'a pas encore changé de mains !