Un ancien nageur Yahla Beloufa (�g� de 31 ans, mari�) est d�c�d� apr�s avoir �t� pris d�un malaise au niveau de la piscine du jardin public d�Oran g�r�e par l�Opow-DJS. Habitu� des exercices en apn�e au fond du bassin, personne ne s��tait aper�u de sa non-r�apparition, lui qui passe inaper�u habituellement d�s son entr�e dans l��tablissement nautique. A un certain moment, des nageurs qui voulaient plonger, remarqu�rent que son corps les g�nait en demandant � une jeune, tout pr�s de lui, qu�ils sollicitaient leur passage. Mal lui en prit, en le touchant elle ne remarqua aucune r�action et� cria ! Tout le monde accourut alors que l�un d�eux plongea pour d�gager son corps �coinc� en soulevant sa t�te de l�eau. Ce fut une terrible �preuve pour celui qui s��tait fait remarquer �inhabituellement � ce jour en entrant pour saluer un par un ses connaissances (signe pr�monitoire). Le corps inerte, une serviette a �t� plac�e sur son visage �maci�. Le m�decin de l�infrastructure toujours pr�sent constata le d�c�s par �asphyxie� (manque d�air ou AVC) alors que le d�funt �tait un habitu� de cette pratique sportive depuis fort longtemps. Il fait partie des familles des nageurs. Son fr�re Salah est le coach des jeunes du MCO ainsi que son oncle maternel Kaddour Cheikh qui est instructeur de la discipline au CS-2e RM et cadre DJS. Il fut enterr� le jour m�me apr�s l�enqu�te de conformit�. C. Khalil Les jardins publics ont la "cote" au printemps Les rares jardins publics d'Oran drainent, en cette saison printani�re, des dizaines de familles en qu�te d'un moment de d�tente et de r�confort, loin des vicissitudes de la vie quotidienne. Chaque apr�s-midi, apr�s avoir effectu� toutes les corv�es m�nag�res, elles sont des centaines de m�res de famille, accompagn�es de leurs plus jeunes enfants, � se donner rendez-vous dans l'un des quelques espaces verts que compte la ville d'Oran, � l'exemple des jardins �La Roseraie�, de Medina Djedida, ou celui du petit man�ge de la rue Ben- M'hidi. Les femmes se rencontrent pour discuter, retrouver des vieilles connaissances, accompagner les gosses qui trouvent l'espace ad�quat pour s'amuser ou tout simplement pour changer d'air. �La Roseraie� n'en garde que le nom qui lui a �t� donn� dans le pass� pour d�signer sa vocation de p�pini�re et d'espace o� l'on cultivait et entretenait toutes sortes de roses aux mille et une couleurs. M�me si des arbres centenaires et des lopins de gazon mal entretenus subsistent encore, cet espace reste tr�s fr�quent�. A partir d'une certaine heure, il est difficile de d�nicher un banc libre ou une bonne place pour capter les rayons chauds d'un soleil radieux. Les habitu�es des lieux se montrent plus prudentes : elles pr�voient des chaises en plastique pliantes ou des couvertures usag�es qu'elles �tendent sur l'herbe pour mieux profiter du soleil printanier. Des cercles et des groupes de femmes se constituent pour palabrer, �changer des nouvelles, s'informer des derniers �potins� de la ville. Les enfants, quant � eux, improvisent toutes sortes de jeux pour combler leurs journ�es. Au �Petit Man�ge� de Miramar, l'ambiance est diff�rente. Les m�res accompagnent leurs enfants pour un tour de man�ge ou une partie d'autotamponneuses ou encore d'un jeu �lectronique. L'espace, tr�s r�duit, ne permet pas un long temps d'arr�t dans ce lieu, m�me si un vendeur de barbe � papa avait install� quelques tables et des chaises en plastique pour proposer aux visiteurs des boissons fra�ches et du pop-corn. Les m�nag�res �vitent de trop tarder sur place, au vu de la chert� des attractions propos�es, de l'�tat d�grad� des lieux des femmes pr�f�rant offrir deux ou trois petits tours de man�ge aux petits avant de s'en aller. Le grand jardin public de Hai Medina Djedida, situ� juste en face du Palais des Expositions, est tr�s fr�quent� durant les vacances scolaires, m�me s'il n'offre pas toutes les commodit�s et les conditions de confort et de s�curit� souhait�es surtout par les m�res accompagn�es de leurs enfants. Ce gigantesque espace vert, s'�tendant sur plusieurs hectares, rec�le diverses essences et des centaines d'esp�ces d'arbres plus que centenaires. Il donne l'impression d'�tre livr� � son triste sort, m�me si des agents communaux s'efforcent de nettoyer les lieux, de faire de menus travaux d'entretien. �L'Arch de No�, le petit zoo g�r� par un priv�, constitue un passage incontournable pour tous ceux qui viennent au jardin de Hai Medina Djedida. Contre quelques dizaines de dinars, les badauds peuvent voir un couple de lions, une �l�phante, des singes, des z�bres et une vari�t� d'oiseaux. Ils peuvent �galement offrir � leur prog�niture une photo-souvenir, prise sur le dos d'un poney, ou pr�s de �Jane� l'�l�phante. Le divertissement et le succ�s sont garantis. Le Parc d'attractions d'El Hamri, r�put� pour ses nombreux man�ges et jeux distractifs, est boud� par une grande partie des habitants de la ville, d�sireux fuir tout �le boucan� de ce lieu et les bousculades autour des diff�rents stands comme �la grande roue�, �le jeu des tasses�, �le grand dragon�, �le train fant�me� et autres. Ce parc est litt�ralement envahi par des visiteurs, venus essentiellement des wilayas limitrophes joindre l'utile � l'agr�able, � l'occasion d'une vir�e familiale ou entre amis. Ces derniers mois, la r�habilitation de certains espaces verts, comme celui situ� � proximit� du rond-point du lyc�e Lotfi ou ceux am�nag�s dans les quartiers de l'USTO et de Ha� Khemisti, tous �quip�s de toboggans et de quelques jeux destin�s aux enfants, font le bonheur des familles. Ce genre d'�quipements rencontrent un franc succ�s, comme le montrent toutes ces familles, install�es sur le gazon, profitant d'un bain de soleil tout en surveillant de loin leurs petits s'amuser �comme des fous�. Ces espaces verts, au nombre tr�s r�duit pour une grande m�tropole comme Oran, s'av�rent �tre de v�ritables lieux de repos, de d�tente, de convivialit� et de loisirs, pour peu qu'ils fassent l'objet de toutes les attentions des autorit�s locales qui les g�rent. Celles-ci doivent rendre plus accueillants et plus s�rs ces jardins, v�ritables poumons de la ville qui peuvent �galement se transformer en de petits paradis sur terre.