Le colonel Kherroubi, directeur de la Protection civile de la wilaya de Boumerd�s, a donn� quelques indications sur les moyens humains et mat�riels d�gag�s par le d�partement de la Protection civile de cette r�gion afin de surveiller les 18 plages ouvertes cette saison � la baignade. 36 sapeurs-pompiers professionnels, 3 plongeurs et 250 ma�tresnageurs saisonniers ont �t� affect�s � cette t�che. Ils seront dot�s de moyens mat�riels, de zodiacs, d�ambulances et autres moyens de sauvetage. A noter que l�ann�e �coul�e, environ 7 330 000 estivants, d�apr�s les estimations des services de la Protection civile, avaient fr�quent� les 18 plages, les m�mes que cette ann�e, qui ont �t� ouvertes aux baigneurs. C��tait, toutefois une ann�e morose du point de vue touristique. En effet, en 2005, les rivages de la wilaya de l�ex-Rocher noir ont re�u, selon les �valuations des la Protection civile, plus de 10 millions d�estivants. A noter que ces statistiques concernent uniquement les plages autoris�es. Au plan s�curitaire et pour att�nuer les pertes en vies humaines, notamment parmi la frange de la jeunesse, la Protection civile lance un appel en direction des parents �apprenez la natation � vos enfants�, leur dit-elle � travers le slogan de la saison en cours. Effectivement, le bilan des d�c�s est lourd : 76 morts ont �t� d�plor�s � travers la wilaya de Boumerd�s entre 2001 et 2006. La moyenne d��ge des ces victimes se situe g�n�ralement entre 16 et 25 ans. Par ailleurs 49, de ces d�c�s (64,47%) ont �t� d�plor�s dans les plages non surveill�es. Quant � ceux survenus dans des endroits s�curis�s, ils ont �t� enregistr�s, constate le colonel Kherroubi, avant ou apr�s les heures l�gales de surveillance (avant 9 heures du matin ou apr�s 18 heures) Notons que cette ann�e les communes baln�aires de la r�gion enregistrent un grand retard en mati�re de pr�paration de la saison des baignades. Il est � esp�rer que les APC concern�es mettent les bouch�es doubles pour rattraper ce retard, avant la canicule et les grands ruschs et am�liorer un tant soit peu les commodit�s dans leurs localit�s respectives concernant notamment les am�nagements des acc�s aux plages et des parkings, l�hygi�ne des rivages r�serv�s aux baigneurs et surtout interdire aux loueurs des parasols qui squattent ill�galement le domaine public pour racketter les estivants.
