Donner son sang, c�est sauver des vies. Afin de perp�tuer ce geste g�n�reux et noble, gr�ce auquel de nombreuses vies peuvent �tre sauv�es, associations et organismes sp�cialis�s, travaillent pour une promotion du don de sang r�gulier et volontaire. Une conf�rence-d�bat a �t� organis�e � cet effet, hier, au centre de presse El Moudjahid, conjointement par la F�d�ration alg�rienne des donneurs de sang (FADS), et le bureau de l�OMS en Alg�rie. Cette ann�e, c�est sous le th�me �un sang s�curis� pour une maternit� sans risques� que sera c�l�br�e, ce 14 juin la Journ�e mondiale du sang. Un th�me retenu par l�OMS, pour une meilleure s�curit� transfusionnelle dans la pr�vention des d�c�s maternels. Plac�e sous le haut patronage du ministre de la Sant� et des R�formes hospitali�res, elle sera c�l�br�e � travers tout le pays. De nombreuses manifestations sont pr�vues, notamment au niveau des quatre centres hospitalo-universitaires d�Alger, mais dont l�essentiel se d�roulera � Annaba. Des journ�es portes ouvertes, des conf�rences- d�bats et des campagnes de sensibilisation seront organis�es. Une occasion, aussi, de valoriser et de rendre hommage � tous ces donneurs, occasionnels sont-ils ou permanents, qui n�h�sitent pas � alimenter les banques de sang de cette miraculeuse s�ve de la vie. Profitant de cette rencontre, les repr�sentants de la FADS, en plus de passer en revue le plan d�action de leur association et les progr�s r�alis�s en mati�re de don et de collecte de sang, ont d�plor� le manque enregistr� en mati�re d�aide. �La seule aide que nous avons re�ue vient du minist�re de la Sant� dira M.Gherbi Kaddour, pr�sident de la FADS. Selon ce dernier, un manque flagrant en mati�re de pochettes et de v�hicules est enregistr�, avec les nombreux probl�mes y aff�rants. Il citera par ailleurs, un �conflit� existant entre la FADS et l�Agence nationale de sang (ANS), selon lequel, cette derni�re d�stabiliserait le travail de la f�d�ration. Ainsi, le cas des cartes de donneurs remises par la FADS, et malheureusement souvent refus�es par les h�pitaux, a �t� cit�. A cet effet, la FADS a, depuis dix ann�es, demand� l�autonomie financi�re pour pouvoir agir �librement et efficacement �. �Donnez-nous cette autonomie financi�re, et demandez des comptes par la suite�, revendiquera son repr�sentant, avant de pr�ciser �c�est de l�autonomie des centres de transfusion sanguine dont nous parlons�. Il est � noter que ces derniers sont peu nombreux et l�accueil y fait objet de nombreuses critiques. Ceci constitue une des raisons qui d�couragent les donneurs. Aussi, la FADS n�a pas omis de souligner le probl�me de la collation attribu�e aux donneurs, et cens�e permettre au donneur de se restaurer. Jug�e insuffisante, parfois m�me inexistante, elle se limite � un paquet de biscuits et d�une tablette de chocolat, alors que la collation devrait �tre plus consistante. Rappelons � ce sujet, qu�une circulaire du minist�re de la Sant� et des R�formes hospitali�res concernant l�accueil et la collation, a �t� �tablie. Dans l�espoir de la voir un jour respect�e. Par ailleurs, la FADS a �mis son souhait de voir la cr�ation d�une usine de fractionnement de sang qui contribuerait et aiderait � sauver plus de vies, et �uvre pour porter le groupage du sang sur tous les documents officiels (passeport, CNI en plus du permis de conduire) Enfin, les repr�sentants de la FADS ont renouvel� leur appel � toutes les personnes �g�es de 18 � 60 ans, en bonne sant� de faire don d�un seizi�me de leur sang.