Les cimeti�res mitoyens de Baghdoucha, A�cha, Kadra, situ�s dans le quartier p�riph�rique de Bab-Skikda, sont dans un �tat d�plorable et cette p�nible situation interpelle nos consciences car nos morts ont droit � un minimum de respect. Leur entretien, d�volu � la municipalit� de Guelma, souffre d�une carence caract�ris�e pour des raisons inexpliqu�es et cela suscite le courroux, voire la col�re des citoyens qui viennent r�guli�rement se recueillir sur les tombes de leurs proches. En effet, ces derni�res sont envahies et submerg�es de broussailles et d�herbes sauvages et beaucoup de femmes sont terroris�es puisque des serpents qui s�y nichent cr�ent des sc�nes de panique. D�autre part, faute d�all�es pi�tonnes, l�acc�s est probl�matique car les tombes sont agglutin�es les unes � c�t� des autres dans un d�sordre indescriptible. Il est primordial d�affecter un agent communal qualifi� qui veillera � la d�signation des carr�s d�enterrement qui doivent imp�rativement ob�ir aux r�gles �l�mentaires d�alignement et d�espace pour �pargner aux visiteurs l�exercice d�une gymnastique contraignante quand ils acc�dent aux tombes. Une vieille dame, rencontr�e � la sortie du cimeti�re, nous aborde et nous confie ce message : �Les membres de l�APC de Guelma et notamment le maire, doivent accorder un minimum de respect aux morts. Nos cimeti�res sont livr�s � eux-m�mes, c�est une honte, qu�ils sachent que nous sommes dispos�s � y subvenir financi�rement � l�entretien de ces lieux. Une jeune maman, accompagn�e de ses deux enfants en bas �ge, rench�rit : �En hiver, la boue nous handicape et rend difficile l�acc�s aux tombes de nos proches. Les �lus locaux doivent prendre leurs responsabilit�s pour r�habiliter nos cimeti�res dont le gardiennage est d�faillant !� De toute �vidence, la situation est alarmante et la vox populi exige � juste titre un assainissement urgent.