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ORAN : AFFAIRE BCIA/UN DES ACCUSES CONDAMNE PAR CONTUMACE COMPARAIT DEVANT LE JUGE Il �cope de 3 ans de prison ferme et une amende d'un million de dinars
Depuis le d�but du proc�s de l�affaire de la BCIA dite �des traites non avalis�es�, le 27 janvier 2007, il �tait fait sans cesse r�f�rence aux onze accus�s en �tat de fuite. A l�issue du proc�s, apr�s plus d�un mois, le verdict concernant les accus�s en fuite fut prononc� en date du 28 f�vrier. Parmi eux, figurait le nom de B. Sahraoui (38 ans), commer�ant de son �tat, qui fut condamn� par contumace � 10 ans de prison ferme et une amende d�un million de dinars. Ce dernier s��tant rendu au parquet g�n�ral au mois d�avril dernier sur conseil de son avocat, qui a introduit de suite une opposition � la condamnation, a comparu hier devant le tribunal criminel d�Oran, pour r�pondre du chef d�accusation de participation � la dilapidation de deniers publics. En ce jour de proc�s, on �tait loin de l�ambiance qu�a connue cette m�me salle lors du proc�s de pas moins de 54 accus�s dans l�affaire de la BCIA. Seul dans le box des accus�s, le d�nomm� B. Sahraoui �tait face au pr�sident de la cour dans l�attente de son proc�s. Accus� d�avoir sign� deux traites non avalis�es pour un montant de 124 millions de dinars, le mis en cause nia avoir eu connaissance de ces traites et d�clare qu�un certain �Abdelghani� l�avait contact� pour acqu�rir une marchandise aupr�s de l�un des principaux accus�s dans l�affaire, en l�occurrence Ahmed Fouatih. Pour ce faire, il devait ouvrir un compte au niveau de la BCIA. Les documents qu�il avait sign�s �taient, selon lui, ceux n�cessaires pour l�ouverture de son compte, qu�il n�a d�ailleurs jamais utilis�. Quant aux traites, il dit ne rien savoir les concernant. Suite � son r�quisitoire, le procureur g�n�ral a requis contre lui la peine de 5 ans d�emprisonnement. Pour sa part, la partie civile s�est dit convaincue que l�accus� �tait conscient de la �transaction commerciale� ill�gale qu�il avait conclue avec d�autres accus�s dans cette affaire. L�avocat de la d�fense, Me Benabdesadok a tenu � pr�ciser � l�intention de la BEA : �Qu�elle est mal plac�e pour donner des le�ons de patriotisme, lorsque ses avocats disent que l�accus� a port� atteinte � l�int�grit� de l�Alg�rie... Car si ce n��tait la n�gligence et la complicit� de certains cadres de la BEA, mon client ne serait pas derri�re les barreaux�. Apr�s d�lib�rations, l�accus� fut reconnu coupable des faits qui lui �taient reproch�s et condamn� � 3 ans de prison ferme assortis d�une amende d�un million de dinars.