Circuler � Mila, � pied ou en voiture, est un v�ritable parcours du combattant. A voir l��tat de d�labrement avanc� dans lequel �volue la ville, on a du mal � croire que des institutions et des responsables �lus ou d�sign�s veillent au grain. Comment se fait-il, se demande le commun des citoyens, qu�en pleine phase du programme quinquennal 2005-2009, dont un programme qui a vu les pouvoirs publics mettre sur le tapis, une cagnotte qui avoisine les cent milliards de dollars pour un d�veloppement tous azimuts du pays, Mila, ville mill�naire et chef-lieu de wilaya, continue � vivre dans un tel marasme, un tel sous-d�veloppement et des conditions aussi dramatiques que p�nibles ? Une ville qui patauge encore dans la gadoue et respire de pleins poumons la poussi�re et les odeurs naus�abondes. Mila, depuis belle lurette d�j�, c�est le calvaire des chauss�es d�fonc�es et laiss�es en l��tat, des travaux de r�novation du r�seau d�assainissement qui s��ternisent et tra�nent en longueur, occasionnant des tracas et des d�sagr�ments insupportables � la population, rendant m�me l�acc�s � la circulation impossible en plein centre-ville. En fait, qui a ordonn� le lancement des travaux des rev�tements et de r�habilitation des principales art�res de la ville, dans quel cadre ce march� a �t� attribu� et qui a d�cid� la suspension ou l�arr�t du chantier relatif � ce projet, apr�s tant de pr�judices caus�s et de d�sagr�ments occasionn�s � la chauss�e ? Pourquoi, et va-t-il y avoir une reprise des travaux ? Jusqu�� quand le citoyen, ce dindon de la farce, continuera-t-il � subir les sautes d�humeur et autres comportements n�gativistes de quelques responsables z�l�s dont la chose publique repr�sente vraiment le dernier des soucis ? Mila va mal, elle suffoque, elle agonise, elle a besoin d��tre secourue et s�rieusement prise en charge !