A voir l��tat de d�labrement avanc� dans lequel �volue la ville de Mila, on a du mal � croire que des institutions publiques et des responsables, �lus ou d�sign�s, grassement pay�s et ch�rement pris en charge par l�argent des contribuables, veillent au grain. Abandonn�e et livr�e � l�anarchie, � l�inculture et � la pr�dation de tout bord, Mila aujourd�hui est une ville d�figur�e, d�labr�e � cause de l�incomp�tence de ses gestionnaires et l�incivisme criant de beaucoup de ses habitants. Un cadre de vie ahurissant et un train-train quotidien d�primant o� salet� et d�bandade sont conjugu�s au pr�sent. Particuli�rement les deux jours du march� bi-hebdomadaire o� des revendeurs et autres trabendistes squattent tous les espaces disponibles dans une bonne partie de la ville, obligeant les pi�tons � se faufiler entre les v�hicules dans un brouhaha indescriptible. Immondices, d�tritus, gravas et autres objets h�t�roclites jonchent les espaces, des cit�s se noient dans les eaux us�es, � l�instar de celle des 500-logements, sans �mouvoir ni le pr�sident de la commission de wilaya de lutte contre les maladies � transmission hydrique, ni les responsables municipaux, ni ceux de l�OPGI et de l�ONA. Pourquoi cette d�mission ou laisser-aller de la part des responsables ? Pourquoi Mila continue-t-elle � vivre un tel marasme au moment o� les pouvoirs publics mettent sur le tapis des milliards de dinars au titre des diff�rents programmes de d�veloppement ? Mila a mal et elle a besoin d��tre secourue.