Cl�tur�e mercredi dernier, apr�s trois jours de travaux � l�h�tel El Madar � Alger, la Conf�rence internationale et exposition sur les �nergies renouvelables (CEER 2007) a abouti � la formulation d�un plan d�action strat�gique pour le d�veloppement de ce type d��nergie alternative. Rejoignant en cela les desiderata maintes fois exprim�s par le gouvernement et notamment le minist�re de l�Energie et des Mines, initiateur de cette CEER, mais aussi par les experts nationaux, d�atteindre l�objectif de porter � 5% la part des �nergies renouvelables dans le bilan de la production �lectrique � l�horizon 2015. Cela en d�veloppant les applications li�es � l��nergie du rayonnement solaire, l��nergie �olienne, l��nergie photovolta�que, l��nergie g�othermique, celle hydraulique et de la biomasse, ainsi que les mat�riaux et les techniques relevant de l�architecture bioclimatique. Ainsi, les participants aux six sessions pl�ni�res, table-ronde et trois ateliers de cette CEER ont formul� des pistes strat�giques int�ressantes. Des pistes � m�me de contribuer � relever le d�fi li�, selon le ministre de l�Energie et des Mines, Chakib Khelil, au co�t tr�s �lev� des projets des �nergies renouvelables et la n�cessit� d�une comp�titivit� plus importante des �nergies produites � partir d�elles. Formulant les �l�ments de cette strat�gie d�clin�e en termes op�rationnels, r�glementaires et financiers, la CEER a insist� fortement sur le renforcement de la coop�ration notamment technique avec les pays ayant acquis une solide exp�rience dans ce domaine et sur l�encouragement de la coop�ration internationale pour la r�alisation de projets d�envergure. Elle a �galement pr�n� l�am�lioration du cadre r�glementaire national celle d�une implication plus importante de l�Etat, en synergie avec les op�rateurs �conomiques priv�s, l�universit� et la soci�t� civile, le renforcement du travail de recherche pour le d�veloppement de nouvelles technologies et le renforcement des capacit�s de R&D nationales pour accompagner l�industrie des ENR. Comme la CEER d�appeler � booster le d�veloppement du solaire thermique et consacrer la production d�hydrog�ne d�origine renouvelable. Concernant le volet du financement, les participants � la CEER ont pr�conis�, entre autres actions, la mise en place d�un Fonds sp�cial pour le d�veloppement des �nergies renouvelables, d�affecter une part du Fonds national pour la ma�trise de l��nergie (FNME) et de r�duire les taxes douani�res, comme incitations financi�res au d�veloppement du chauffe-eau solaire. Voire de cr�er un Fonds national pour l��nergie solaire aliment� par la fiscalit� p�troli�re et les op�rateurs �conomiques priv�s. De fait, la CEER sugg�re �galement une loi pour favoriser et encourager notamment dans le secteur public, le d�veloppement de l��nergie solaire, sur la base de l��mergence d�une industrie solaire nationale accompagn�e de normes sp�cifiques et de l�efficacit� �nerg�tique.