Fin de calvaire pour les habitants de Tahemalt. Le danger est circonscrit mais pas totalement �cart� pour les familles de ce quartier populaire de la banlieue sud de Bouzegu�ne, confront�es � un curieux probl�me de contamination de l�eau qui a laiss� perplexe deux mois durant tout le monde tant son origine a n�cessit� plusieurs jours de recherche et de tests pour �tre localis�e. Plusieurs habitants admis � la polyclinique avaient pr�sent� des sympt�mes de vomissement et de diarrh�e. Leur r�currence a conclu � un lien avec l�eau consomm�e par les habitants recens�s parmi ceux aliment�s en aval du r�seau. Les nombreux tests effectu�s par l�agence ADE locale sur le r�seau des jours durant au moyen d�un colorant alimentaire pour d�tecter le foyer de contamination se sont av�r�s au d�part infructueux d�autant que les analyses du laboratoire central de contr�le des eaux (ADE Tizi-Ouzou) donnaient jusque-l� l�eau comme �tant de bonne qualit� bact�riologique, cela, alors que de son c�t� le laboratoire d�hygi�ne communal y allait de ses pr�l�vements p�riodiques. La panique ne cessant de gagner les habitants, le quartier tente de s�organiser multipliant les interventions. L�ADE qui a mobilis� ses moyens pour d�tecter le foyer de la contamination, sera ensuite confront�e � un curieux dilemme : quand le r�seau est aliment� en abondance, l�eau ne pr�sente aucune esp�ce d�alt�ration qui se manifeste par contre, lorsque la conduite est vide. L�on s�est alors rendu compte qu�en se vidant, le r�seau aspire une eau �trang�re � la conduite d�AEP. Le pot aux roses sera d�couvert en explorant cette piste : c�est en isolant une semaine durant le quartier et le r�seau en question que des fouilles au niveau du chef-lieu ont abouti � la d�couverte du foyer de contamination qui s�av�re �tre provoqu�e par des infiltrations d�eaux pluviales m�lang�es � des eaux us�es de riverains qui se d�versent dans les caniveaux dont les regards surplombent les branchements individuels gagn�s par la corrosion selon les explications d�un agent ADE qui r�v�le �galement que le trac� de l�assainissement est parall�le au r�seau d�AEP au niveau du tron�on conduisant jusqu�� la da�ra. Autre constat de l�ADE : durant cette p�riode, les tests ont r�v�l� que certaines maisons situ�es en fin de r�seau recevaient une eau trouble visible � l��il nu. Entre-temps, le secteur sanitaire avait pr�conis� des mesures pr�ventives, dont le recours � l�approvisionnement par citerne en attendant la localisation du foyer de contamination. Chose qui n�a pas �t� faite dans la mesure o� �l�agence de Bouzegu�ne ne dispose pas d�un camion-citerne en d�pit de son importance contrairement aux autres agences de la wilaya�, affirme le maire, ancien responsable de l�agence ADE de Bouzegu�ne. Pour l�heure et m�me si l�ADE se veut rassurante en indiquant que le danger est �cart� apr�s avoir refait tous les branchements affirmant que l�eau n�est pas alt�r�e par des eaux us�es, autrement il serait question de MTH, la menace persiste toujours si l�on se fie aux propos entendus �a et l� � savoir que le r�seau d�assainissement du chef-lieu c�toie au niveau du tron�on en question le r�seau d�AEP et le surplomberait m�me en certains endroits. Le caniveau descendant de la da�ra n�est pas �pargn� par les critiques. Il ne draine pas uniquement des eaux pluviales, mais aussi des eaux domestiques lesquelles d�bordent pour longer les branchements AEP et provoquant � terme leur corrosion avec comme cons�quence des risques d�infiltration dans le r�seau et de contamination de l�eau. Cela, alors qu�on a appris que l�ADE n�a eu de cesse de demander la r�fection du r�seau sur 1000 m depuis le r�servoir surtout que ladite conduite est compos�e de 500 m de tuyauterie en amiante (fibrociment). Dans ce contexte, l�agence a tenu inform�e l�APC de la situation pr�conisant la r�fection du r�seau pour parer � toute �ventualit�. Approch�, le maire tombe d�abord � bras raccourcis sur l�ADE de Tizi- Ouzou accus�e d�abandonner la structure ADE locale � son propre sort depuis l�ann�e 1999 �en d�pit du fait qu�elle engendre des recettes consid�rables sans d�penser grand-chose hormis la masse salariale du fait du r�seau gravitaire ne n�cessitant pas de d�penses en �nergie �lectrique contrairement aux autres agences locales dont le recours aux forages et aux stations de refoulement leur vaut des d�penses consid�rables�. Cet ancien fonctionnaire des services des eaux demande le renforcement de l�agence locale en moyens mat�riels et humains notamment l�affectation d�un v�hicule 4x4, un engin de travaux publics d�un camion-citerne et un autre groupe � souder. Pour le reste, le P/APC demande la r�fection de tout le r�seau rendu difficile � contr�ler selon lui du fait de la promiscuit� avec le r�seau d�assainissement du chef-lieu, r�alis� en trois tranches en diam�tre 300 et qui souffre de l�absence d�un plan mis � part le tron�on de la grande voie r�alis� en diam�tre 600, situation rendue plus compliqu�e suite au bitumage de la chauss�e et le damage des regards. Ainsi, selon lui, il est primordial de prioriser le projet retenu semble-t-il par les services de l�hydraulique. Le maire souhaite enfin que l�on profite de l�aubaine de l�av�nement du projet de gaz de ville pour rem�dier � l�anarchie pr�valant au niveau du chef-lieu o� la situation pr�te au ridicule dans certains quartiers. S. Hammoum CLOTURE DU SALON DU VEHICULE Entre satisfaction et regret C�est demain lundi � 19 h que les lampions qui ont �clair� le deuxi�me salon du v�hicule l�ger, lourd TP et du machinisme agricole de Tizi-Ouzou vont s��teindre. Un salon qui a re�u la visite de plusieurs officiels dont le ministre des Transports, le wali de Tizi-Ouzou, le secr�taire g�n�ral de la wilaya, les directeurs de l�ex�cutif, les pr�sidents de l�APC, de la Chambre de commerce. Un salon caract�ris� par un rapprochement exposants-consommateurs et direction des transports de la wilaya, souligne le directeur g�n�ral de RH International, organisateur de cette manifestation. C�est un espace qui est, selon la majorit� des exposants, favorable pour les contacts. Pour le repr�sentant de GMC, le jeune Abdesselam, c�est la premi�re fois qu�il participe � un salon : �Je ne m�attendais pas � recevoir autant de couples, de familles et de professionnels. Ce fut mon objectif et nous l�avons atteint. Il reste maintenant � concr�tiser les avis de notre premi�re client�le qui constitue notre premier fichier et surtout notre base de travail. Ce n�est certes pas gagn� mais nous allons tout faire pour nous d�marquer et nous imposer.� M. Lahlou de CDFMPA, une entreprise sp�cialis�e dans le machinisme agricole, encha�ne : �Comment communiquer si nous ne prenons pas part � de pareils �v�nements ? Pour Hakim de Famoval, l�essentiel est de leur faire conna�tre et faire conna�tre leurs objectifs : �L�essentiel a �t� fait� Ce que nous regrettons le plus, c�est l��loignement du site. Nous avons eu d�int�ressants contacts que nous aurions pu multiplier par 10 si le site se trouvait au centre-ville.� M�me tonalit� retrouv�e chez la majorit� des exposants, notamment Contact Auto ou chez Beya Hyundai, m�me r�action chez SIAD Peugeot, Renault Trucks, Fapobenas, Nissan Alg�rie, avec un compl�ment d�observations en l�occurrence l��tat dans lequel se trouve le site qui est loin de refl�ter les exigences de pareils �v�nements. D�autres exposants �voquent cette communication et l�enrichissement de leur fichier client�le qui demeure la base de tout. Le carnet de commandes varie d�un concessionnaire � un autre, mais tous repartent avec un go�t d�inachev�, et interpellent les autorit�s locales pour que Tizi-Ouzou se dote d�un v�ritable palais des expositions. Pour les organisateurs, la question est simple �faut- il ou non organiser de pareilles manifestations �conomiques ? Il est temps que se d�veloppent des salons � th�mes et faire ainsi pour les �v�nements d'affaires ce qui est l�gitimement d�velopp� pour des manifestations sportives. Hichem R. TADMAIT Le diktat des mandataires Flamb�e des prix sans pr�c�dent au march� de gros des fruits et l�gumes de Tadma�t situ� � 17 km � l�ouest de Tizi-Ouzou o� l�adage �raret� fait chert� se v�rifie au quotidien. Situ� sur un ancien tron�on de la RN12, ce march� couvre les besoins en partie de la wilaya en produits agricoles et reste quasiment la chasse-gard�e des mandataires qui ont constitu� un puissant lobby. Leurs approvisionnements proviennent de Biskra, Mostaganem, Mascara et se r�percutent parfois d�une mani�re d�mesur�e sur les prix des produits de la saison y compris les produits locaux de la wilaya voisine de Boumerd�s. La pomme de terre a fr�l� les 48-55 dinars, la tomate a �t� c�d�e entre 50 et 52 DA, les haricots verts entre 48 et 55 DA la laitue (20-25 DA), l�ail (35-40 DA) et le piment (50-60 DA) ont �t� c�d�s myst�rieusement � leur prix double. Seul le prix de l�oignon a �t� maintenu. Tous les grossistes que nous avons approch�s se confondent dans des explications alambiqu�es mettant en exergue une agriculture nationale sinistr�e : pluies tardives, neige, sirocco, floraison pr�matur�e, tout le registre des catastrophes naturelles est �voqu�, c�est en partie vrai, concernant surtout l�arboriculture. L�offre est r�duite et souvent de pi�tre qualit�. Ainsi, les abricots s�arrachent entre 65 et 70 DA le kilo, les prunes � 55-70 DA, les n�fles � 60-70 DA. Les cerises ont atteint les 500 DA le kg au d�tail. Ici on parle de flamb�e encore plus grande � l�approche des grandes vacances. Cette sp�culation, si elle fait l�affaire des interm�diaires de tout bord, n�arrange somme toute ni le fellah ni le consommateur.