�L�article en question avait fait une pr�sentation �logieuse de notre compagnie et vant� ses m�rites pour les efforts en mati�re de gestion, de mise en place du syst�me de contr�le de la qualit� performant ainsi que l�exportation r�ussie de la farine panifiable (un de ses produits phare de la soci�t�) vers la Libye. Les r�actions suscit�es par la publication de cet article nous ont valu tant�t des moments d�immense satisfaction, tant�t caus� un pr�judice financier et moral incommensurable. En effet, M. le ministre de la PME et de l�Artisanat nous a adress� le 19/06/2007 une lettre de f�licitations et d�encouragements pour les efforts d�ploy�s pour am�liorer la comp�titivit� de notre entreprise sur le plan international. Par contre, le 17/06/2007, soit le m�me jour de la publication de l�article et en se basant sur une interpr�tation subjective de la partie ayant trait au volet exportations, la direction g�n�rale de l'OAIC Alger, par d�cision verbale notifi�e, via son repr�sentant local CCLS de la wilaya de Souk-Ahras, a d�cid� de mani�re unilat�rale et cela malgr� l�existence d�une convention d�approvisionnement, de suspendre les livraisons de bl� tendre sous pr�texte que nous �aurions utilis� le bl� tendre import� par l'OAIC et soutenu par l'Etat� pour r�aliser les exportations de farine panifiable vers la Libye dont il �tait question dans l'article en question. Nous objectons fermement contre ce proc�d� de prise de d�cision sans enqu�te ni pr�avis. Ce proc�d� arbitraire (sans enqu�te pr�alable), non officiel et � la limite de la clandestinit� (car non formalis� par �crit), remet en question les relations de confiance qui doivent �tre de mise entre un organisme �tatique, respectueux de ses engagements envers tous les op�rateurs (sans exception) et une entreprise priv�e, dynamique et respectueuse de la r�glementation. En effet, quand on est investi d�une pareille responsabilit�, on n�a pas le droit de prendre de d�cision � la l�g�re, de surcro�t erron�e car bas�e sur un article journalistique, sans enqu�te pr�alable, sans rien pour conforter cette d�cision de mise � mort d�une entreprise performante dans une des zones les plus pauvres d�Alg�rie en condamnant 200 travailleurs et leurs familles � la rue. Toutes nos op�rations d�exportation de farine respectent scrupuleusement les proc�dures r�glementaires (domiciliation bancaire, importation du bl� tendre, destin� � la production de farine panifiable � exporter, sous le r�gime douanier de l�admission temporaire pr�alablement autoris�e par l�administration des Douanes alg�riennes, exportation, rapatriement des recettes en devises via la Banque d�Alg�rie et la BNA et enfin apurement des op�rations par les Douanes alg�riennes). De surcro�t, une simple enqu�te aurait d�termin� que le bl� tendre sp�cifique destin� � la production de la farine panifiable � exporter ne peut �tre fourni par l�OAIC car le taux de prot�ine exig� par le cahier des charges de notre client libyen est de 13% minimum alors que celui du bl� tendre fourni par l�OAIC est de l�ordre de 11%. Toutes les preuves document�es en notre possession, ais�ment v�rifiables aupr�s de l�administration des douanes et de notre banque domiciliataire, sont mises � disposition pour des op�rations de contr�le �ventuelles souhait�es par les administrations concern�es. Le recours introduit aupr�s de l�OAIC, avec copie pour information aux minist�res de l�Agriculture, du Commerce, des Finances et de la PME et de l�Artisanat en vue de la lev�e de la mesure de suspension arbitraire n�ayant pas encore abouti, notre entreprise commence � souffrir des cons�quences de cette suspension et subit des pr�judices financiers et moraux mat�rialis�s par : - une rupture brutale de la dynamique engag�e pour rendre l�entreprise comp�titive sur le march� international et utiliser l�exp�rience capitalis�e en mati�re de qualit� au profit du march� local par l�am�lioration de la qualit� du produit offert au consommateur alg�rien ; - un pr�judice financier certain et imm�diat � partir de la date de suspension des livraisons qui a entra�n� la rupture de la production et de la commercialisation de farine panifiable ; - une situation tr�s inconfortable dans laquelle s�est trouv�e plong�e notre soci�t� par rapport � son environnement, situation caract�ris�e par la d�t�rioration imm�diate des relations avec les clients grossistes et boulangers qui ne sont plus livr�s en farine panifiable et l�impossibilit� de faire face � ses engagements envers la banque et les organismes fiscaux et sociaux suite � la mesure de suspension de livraison de bl� tendre ; - un pr�judice moral incommensurable subi de plein fouet par l��quipe dirigeante et l�ensemble des travailleurs que compte l�entreprise, non pas � cause de mauvaise gestion, mais � cause d�une d�cision administrative de suspension. Nous tenons � souligner � l�attention des responsables et d�cideurs de l�OAIC et aux organismes en relation avec cette affaire que notre volont� de recherche de march�s � l�ext�rieur est essentiellement motiv�e par notre souci d�am�liorer l�utilisation de l�importante capacit� de production install�e dont est dot�e notre complexe en mati�re de trituration de bl� tendre qui est de 350 tonnes par jour car sur le march� interne, notre capacit� demeure limit�e � hauteur des quantit�s journali�res � livrer, fix�es par l�OAIC � 160 tonnes par jour, soit � peine 45,71% de notre capacit� au lieu des 50% (dont nous avons droit) par le m�canisme de r�gulation mis en �uvre par les pouvoirs publics. Enfin, nous tenons � pr�ciser que le bl� tendre qui nous a �t� livr� par l�OAIC a toujours �t� destin� � la production de farine commercialis�e exclusivement sur le march� local En conclusion, nous tenons � r�affirmer que la volont� de faire face � tous nos engagements constitue la seule et unique raison qui nous pousse � la recherche de march�s ext�rieurs. Nous esp�rons que cette mise au point serait suffisante pour convaincre les responsables qui ont pris la d�cision de suspension de bien vouloir mettre fin � cette mesure et lever la suspension de livraison de bl� tendre afin de ne pas handicaper d�avantage notre entreprise. Le directeur g�n�ral ZEROUKI R�douane