A l�occasion de la Journ�e mondiale de lutte contre la toxicomanie, le secteur sanitaire de Bouira a initi� une rencontre-d�bat sur le sujet au niveau du Centre culturel islamique de Bouira. En pr�sence de dizaines de citoyens appartenant pour la plupart aux clubs et autres cercles activant au niveau des centres culturels et de jeunes dans le cadre de la pr�vention contre les drogues, le Dr Messaoudi Ahmed, psychologue responsable de la cellule d��coute au niveau du secteur sanitaire de Bouira, a invit� pour la circonstance le Dr Boudar�ne, psychiatre � Tizi-Ouzou et ayant � son actif plusieurs contributions et �tudes dans le domaine. Ainsi, pendant plus de deux heures, les pr�sents parmi lesquels figuraient �galement les psychologues qui pr�sident les quatre autres cellules d��coute r�parties � travers les grands centres urbains de la wilaya, que sont, outre Bouira, Sour-El- Ghozlane, A�n-Bessem, M�chedallah et Lakhdaria, le Dr Boudar�ne a eu � parler de son exp�rience dans le domaine tant il a trente ans durant exerc� le m�tier de psychiatre et � ce titre, il a tr�s bien per�u l��volution dangereuse de la toxicomanie en Alg�rie. Aussi, note-t-il, les derni�res ann�es sont les plus alarmantes et cela est d�, selon lui, aux conditions sociales difficiles que traverse le pays en g�n�ral et le jeune Alg�rien en particulier. Le jeune car, insiste-t-il, la plupart des personnes toxicomanes sont �g�es entre 18 et 30 ans, c�est-�-dire l��ge le plus vuln�rable qu�est la jeunesse. A la fin, les pr�sents sont sortis avec une seule conviction, � savoir la pr�vention et le r�le de la famille dans la surveillance des enfants. Concernant le toxicomane en personne, seule sa volont� pourra le sauver de ce fl�au, car, une fois conscient de sa d�rive, le traitement avec le m�decin devient possible. Notons � la fin que les cinq cellules d��coute ont �t� install�es r�cemment et ce, � l�initiative de la DSP et en application des directives du minist�re de la Sant� et de la R�forme hospitali�re entrant dans le cadre de la lutte pr�ventive contre la toxicomanie, selon le Dr Messaoudi. Y. Y. La cit� 480-Logements de Lakhdaria a soif Cela dure depuis... 1989 et les habitants de la cit� 480-Logements situ�e � Lakhdaria ne savent plus � quel saint se vouer. D�s la mi-juin de chaque ann�e, les pauvres habitants souffrent le martyre � cause de l�eau qui ne coule plus dans leurs robinets durant des p�riodes allant jusqu�� dix jours. Comme c�est le cas pr�sentement. Selon un habitant de cette cit�, toutes les voies l�gales et imaginables ont �t� entreprises aupr�s des autorit�s locales et de wilaya pour r�soudre, ce probl�me mais � ce jour rien n�est venu soulager leur calvaire. Et pourtant, chaque ann�e, les autorit�s promettent de r�gler le probl�me... En attendant, les habitants et malgr� la chert� de la vie, continuent � s�approvisionner au moyen de citernes qu�ils payent � raison de 700 DA l�unit�. Pas facile la vie � Lakhdaria ! Y. Y. A quand l'am�nagement tant promis � A�n Bessem ? Les habitants des cit�s des 227 et 120-Logements attendent toujours l�am�nagement promis par l�APC. En effet, et � se fier aux avis placard�s au niveau de ces deux cit�s le 18 f�vrier dernier, il est demand� aux habitants d�activer les branchements en gaz de ville, en eau potable et en conduite d�assainissement dans un d�lai d�un mois, afin que l�APC entame l�am�nagement des deux cit�s. Dans les deux avis, l�APC avertit que tout citoyen n�ayant pas effectu� les travaux demand�s dans les d�lais ne sera pas autoris� � les faire ult�rieurement. Autrement dit, et selon un des repr�sentants de la cit� des 227-Logts, l�APC qui avait affich� ces deux avis devait �tre s�re d�entamer les am�nagements dans un d�lai d�un mois, c�est-�-dire au mois de mars car les branchements individuels demand�s aux citoyens causent le plus souvent la d�t�rioration des trottoirs et ternissent l�image de la ville. C�est ce qui a �t� fait dans la plupart des trottoirs mais, malheureusement, les am�nagements tant promis ne sont pas encore effectu�s.