Proximité n Près de 70 jeunes ont été formés au traitement et à la communication avec les toxicomanes, dans la wilaya de Laghouat, à l'initiative de la cellule d'écoute de l'Office des établissements de jeunes (Odej). Ces jeunes cadres chargés de la communication en milieu juvénile se sont penchés, entre autres, sur la sensibilisation et la vulgarisation des voies et moyens permettant de lutter contre la toxicomanie et sur le comportement à adopter avec les toxicomanes, a indiqué le chef de service de l'animation, de la communication et du mouvement associatif à l'Odej, Noureddine Hadj Aïssa. Cette initiative s'inscrit dans le cadre des efforts de cet établissement pour la mise à l'abri des jeunes des maux sociaux, notamment la toxicomanie, a précisé le même responsable. Omar Mohamedi, psychologue à la cellule d'écoute, a souligné, de son côté, que la mission de la cellule «est focalisée sur le volet préventif et culturel au sein des établissements et structures de jeunes pour circonscrire ce mal social et freiner sa propagation». La prise en charge des toxicomanes et des catégories vulnérables à la consommation des drogues «est axée sur l'encouragement à la pratique du sport et au développement de leurs capacités avant le traitement médical», a-t-il expliqué. Soulignant que le dépistage des toxicomanes se heurte à certaines contraintes «dont le phénomène demeure un sujet parfois tabou», ce psychologue a mis l'accent sur la nécessaire conjugaison des efforts, avec le concours des familles, pour contenir les toxicomanes et trouver les solutions idoines à même de leur permettre une insertion sociale. Le président de l'association d'information et de communication en milieu juvénile a relevé, pour sa part, que l'association agit, depuis sa création en 1998, en coordination avec l'Odej, pour la mise en œuvre des programmes de lutte contre le phénomène de la toxicomanie par l'ouverture d'antennes d'écoute au niveau des communes de Laghouat. Outre ces activités de lutte contre le phénomène de la consommation de drogues et de tabac, l'association s'emploie à organiser, en coordination avec d'autres associations actives dans ce domaine, des tournois sportifs au niveau des quartiers pour l'ancrage de la pratique sportive «en tant qu'alternative efficace au phénomène de la toxicomanie», a indiqué son responsable.