La wilaya a b�n�fici�, au titre des PSD, d�une enveloppe financi�re de 194 milliards de centimes pour l�entretien et la r�paration des chemins communaux � travers tout le territoire de Skikda. Fragment� en deux phases de 48 et 146 milliards de centimes, ce montant devra toucher respectivement 16 et 43 lots, dont les travaux de r�alisation connaissent des taux d�avancement divers. La prise en charge de la d�gradation du r�seau routier conna�t un rythme soutenu en d�pit des contraintes multiples, sur les plans s�curitaires, du manque d�entreprises qualifi�es et celui de suivi et contr�le rigoureux. Concernant ces derni�res, il y en a m�me qui font leurs premiers pas. Il faut toujours un d�but � tout ! A raison d�un projet par commune � concr�tiser � l�horizon 2009, on compte �viter aux v�hicules des r�gions d�sh�rit�es de tomber dans les� crevasses ; � rendre la circulation entre les communes plus fluide, pr�alable � une autre fluidit�, �conomique cette fois-ci ; � lutter contre l�inaccessibilit� caract�rielle � la plupart des localit�s enclav�es, dont quelques-unes n�ont pas b�n�fici� d�ouverture de pistes depuis l�ind�pendance, le cas de A�n- Kechra notamment et � mettre un terme ainsi � un recul qui a trop dur� dans une wilaya qui ne m�rite pas. Ceci, en th�orie bien s�r, on doit attendre que la mat�rialisation de ces objectifs soit effective pour afficher sa satisfaction. A titre d�information, il faut savoir que la premi�re tranche qui s�est vu allouer 48 milliards de centimes, cible 95,4 km de routes communales. Les travaux ont �t� lanc�s et connaissent des taux d�avancement avoisinant les 30 %. L�intitul� de l�op�ration est la r�paration des chemins communaux. Y sont concern�s 16 lots. La deuxi�me tranche a �t� intitul�e : �Entretien et r�paration des CC�, elle touche 43 lots, sur une distance totale de 221,3 km. On l�a scind�e dans un souci d�acc�l�ration du projet, en trois phases de 14, 12 et 17 lots, sur une distance respective de 67,7, 77,6 et 76 km. Les communes touch�es sont au nombre de 24, Kerkera, Oueldja- Boulebalout, Kenoua, Oued-Zhor, Beni- Bechir, Salah-Bouchaour, Emdjez- Edchiche, Collo, Zerdezas, Ouled- Hbaba, Bekkouche-Lakhdar, A�n- Bouziane, Chr�a, A�n-Kechra, Leghdir, Sebt, Marsa, Beni-Zid, Khenak-Mayoun, Ben-Azzouz, Filfila, Ramdane-Djamel et Tamalous. Za�d Zohe�r EXPLOITATION ET EXPORTATION DU MARBRE Installation du syst�me de production locale Le syst�me de production locale (SPL) est effectif le 8 juillet 2007 � Skikda, apr�s le d�placement d�un expert d�l�gu� par l�Union europ�enne dans le cadre du programme d�aide accord�e par cette derni�re � l�Alg�rie, repr�sent�e ici par le minist�re de la PME et de l�Artisanat. Skikda a �t� choisie parmi 15 wilayas du pays dont quatre de l�Est (Constantine, M�sila et Oum-El-Bouaghi) pour la concr�tisation du SPL, qui axe son objectif principal autour d�une fili�re donn�e, sa promotion et son d�veloppement. Pour Skikda, c�est le marbre qui a retenu l�attention eu �gard aux gisements existants, mal exploit�s malheureusement. Une sp�cificit� locale que l�on estime � pr�s de 2 millions de m3 pouvant contribuer ais�ment � renflouer les caisses du pays. Le cas de Carrare, ville italienne de 66 000 habitants consid�r�e comme la capitale mondiale du marbre, peut donner mati�re � m�diter : pr�s de 700 000 tonnes sont extraites annuellement. Sachant aussi qu�un filon de marbre reliant Skikda � Carrare par voie maritime peut donner lieu � un jumelage entre les deux villes, une information qui reste v�rifi�e et � exploiter. Pas �vident puisque �lus locaux et pouvoirs publics en g�n�ral s�affairent uniquement � am�liorer le cadre de vie des citoyens, encore faut-il qu�ils r�ussissent dans cette mission. La strat�gie du SPL consiste en premier lieu � regrouper autour de l�id�e de l�exploitation et l�exportation du marbre tous les intervenants possibles : producteurs, propri�taires, exploitants, marbriers, artisans, associations, dispositifs d�aide (Ansej, Angem et Cnac) et directions comp�tentes (Cam et DPME). Une strat�gie d��tude et d��valuation concernant le processus de promotion du marbre, de son extraction jusqu'� son exportation en passant par sa production, sera n�cessaire pour d�gager les ressources financi�res, conditionn�es surtout par l�in�luctabilit� de la faisabilit� du projet. Et c�est l� qu�intervient le r�le pr�pond�rant de l�Union Europ�enne, qui s�est distingu�e d�j� l�ann�e �coul�e avec pr�s de 6,2 millions de dollars d�bours�s. Le volet formation et de mise � niveau du personnel d�encadrement et des personnes cens�es animer et proc�der aux �changes entre r�gions, institutions et pays sera lanc�. Selon les pr�visions, des sections vont �tre ouvertes dans les �tablissements du secteur de la formation professionnelle et d�apprentissage. Un exemple a �t� d�j� exp�riment� dans l�institut de formation de Filfila, un groupe d�apprentis fait actuellement ses premi�res armes dans la carri�re de Bouhouita implant�e sur les hauteurs de cette r�gion. A titre d�information, il convient de mentionner que pour Oum-El-Bouaghi, M�sila ce sont les fili�res du tapis et de la laine de chameau qui seront exp�riment�es. Par contre, Constantine sera concern�e par deux sp�cificit�s, la dinanderie et la menuiserie m�tallique.