Une maladie, pr�cocement diagnostiqu�e, sera mieux trait�e notamment dans le cas des maladies sexuellement transmissibles (MST). Seulement voil�, les m�thodes et strat�gies de diagnostic et de d�pistage sont multiples, notamment dans le cas du VIH/sida. A cet effet, un s�minaire- atelier sur les strat�gies de mise en �vidence des anticorps anti-VIH a �t� organis�, hier, � l�annexe de l�Institut Pasteur d�Alger � Sidi-Fredj, par le minist�re de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re. Le but de cette rencontre �tait �d�arriver � un consensus national pour l�uniformisation des normes d'analyses, de diagnostic et de d�pistage des maladies sexuellement transmissibles et du VIH/sida�, pr�cisera le Dr Ghania Merbout, sousdirectrice � la Direction de la pr�vention au minist�re de la Sant�, charg�e des maladies transmissibles et de l'hygi�ne. S��talant sur deux jours, trois ateliers de travail y seront consacr�s respectivement au : contr�le du don de sang, � la surveillance �pid�miologique et au diagnostic et d�pistage volontaires. Des th�mes qui int�ressent les responsables de laboratoires d'analyses biologiques publics et priv�s ainsi que les sp�cialistes participants. Citant l�exemple du sida, le d�pistage des anticorps anti VIH permet de r�duire l�incidence du syndrome d�immunod�ficience acquise et retarder l�apparition des sympt�mes du sida des patients s�ropositifs encore asymptomatiques. Dans ce contexte, le pr�sident de l'association nationale des laboratoires d'analyses m�dicales, le Dr Isma�l Belazzoug, affirmera que ce s�minaire �permettra d'am�liorer la qualit� du diagnostic chez les s�ropositifs ne pr�sentant aucun sympt�me de la maladie�. Il est toutefois important de savoir que 54 centres de d�pistage volontaires existent � travers tout le territoire national. Ils permettent de �s�enqu�rir du statut s�rologique des patients�, a indiqu� le Dr Ben Makhlouf, charg� du programme de d�pistage IST/VIH, au niveau du minist�re. Un d�pistage pr�coce permet �une prise en charge rapide par des m�dicaments, et donc un suivi biologique�, a pr�cis� le Dr. Ben Makhlouf. Concernant la surveillance �pid�miologique, des enqu�tes sont r�alis�es par l�INSP, pour d�terminer la pr�valence de la maladie parmi une population cible. Celle-ci concerne, entre autres, les travailleuses du sexe, les femmes enceintes. C�est ce qu�on appelle �une s�ro-surveillance sentinelle�, soit un examen s�rologique d�terminant le d�pistage et progression de la maladie. La nouvelle strat�gie de mise en �vidence des anticorps anti-VIH, qui sera donc uniformis�e, tiendra compte des nouveaux modes de d�pistage et des produits utilis�s s�rologie comme les r�actifs. Wassila Z. Il existe 54 centres de d�pistage volontaires