Sous l��gide du Conseil national �conomique et social (Cnes), et en partenariat avec l�Institut de la Banque mondiale (IBM) et du syst�me onusien, un symposium sur la th�matique de l��conomie fond�e sur la connaissance (EFC) se tiendra les 10 et 11 septembre prochain � Alger. Pour le pr�sident du Cnes, Mohamed Seghir Bab�s, qui a donn� le la hier, lors d�un atelier de travail sectoriel national, � la pr�paration de cette rencontre, ce symposium se veut l�occasion de faire le point sur cette th�matique, au niveau mondial, mais aussi de savoir o� en est l�Alg�rie. Le but �tant, selon le pr�sident de ce conseil, d�arriver � formuler et construire notre propre syst�me national d��valuation des politiques publiques en mati�re d�EFC. Celle-ci pouvant �tre d�finie, se r�f�rant � un rapport �labor� par le Cnes en 2004, comme la �capacit� � cr�er et � utiliser les connaissances pour la production de biens et de services, entendue �galement comme capacit� de ma�triser la technologie et d�innover.�. A ce moment d�j�, le Cnes posait de multiples questionnements et formulait d�j� une analyse critique, en s�riant les avanc�es et les lenteurs, quant � la d�marche entreprise par l�Alg�rie pour d�velopper cette �conomie, notre pays y �mergeant en fait. Cela, en diagnostiquant le r�le des diff�rents acteurs institutionnels, sociaux et �conomiques, la place et la qualit� de l��ducation et de la recherche, la place des �lites et des comp�tences nationales, la place des nouvelles technologies et l�innovation, l�environnement et les incitations financi�res, l�activit� entrepreneuriale, la place des savoirs, des patrimoines immat�riels, la territorialit� Et l�institution consultative de r�it�rer par le biais de ce symposium, cette d�marche de r�flexion strat�gique et d��laboration d�une �masse critique�, en mobilisant l�expertise nationale, en b�n�ficiant de l�accompagnement volontaire des pouvoirs publics, l�Etat �tant un acteur central, et en paraphrasant le pr�sident du Cnes, de l�ensemble des parties prenantes de la �soci�t� palpitante� appel�es � cr�er une synergie bas�e sur une d�marche r�ticulaire, de r�seaux connaissants. Mais aussi en b�n�ficiant de l�expertise de l�Universit� des Nations unies, la capitale alg�rienne devant en abriter un institut consacr� au d�veloppement durable. Ainsi qu�en �endog�n�isant� sur un mod�le alg�rien, la m�thodologie de l�IBM en mati�re d�approche de l�EFC et sa soixantaine d�indicateurs composites, selon le vice-pr�sident du Cnes, Mustapha Mekid�che. La finalit� �tant l��laboration du Rapport national du Cnes sur cette th�matique dont la pr�sentation officielle en s�ance pl�ni�re est pr�vue au courant du 1er trimestre 2008, fin avril-d�but mai. Un rapport, �tabli d�apr�s le conseiller et universitaire Abdelwahab Rezig, selon des normes internationales et voulu la base de ce syst�me d��valuation des politiques publiques. Cela �tant, cet atelier sectoriel a permis de faire le point sur l�action de diff�rents secteurs concern�s par cette probl�matique de l�EFC et notamment le minist�re d�l�gu� au D�veloppement rural dont une repr�sentante a indiqu� la mue prochaine de l�actuel syst�me d�aide � la d�cision en milieu rural en un syst�me national d�aide � la d�cision dans le domaine du d�veloppement durable, ou le minist�re de l�Enseignement sup�rieur et la Recherche scientifique dont un d�l�gu� a �voqu� le d�veloppement de la recherche tant acad�mique que fondamentale � l�horizon 2010, l�existence d�une dizaine de r�seaux de chercheurs dans des sp�cialit�s de pointe.