Un symposium relatif à l'économie fondée sur la connaissance sera organisé, les 10 et 11 septembre 2007, par le Cnes en collaboration avec l'Institut de la Banque mondiale. Le Conseil national économique et social (Cnes) opte pour une nouvelle feuille de route. Elle comprend cinq domaines majeurs. Ceux-ci feront l'objet d'investigations devant résulter sur l'élaboration de rapports d'évaluation annuelle. Ces domaines sont relatifs au développement humain, à la lutte contre la pauvreté, aux libertés économiques, à la gouvernance et enfin à l'économie fondée sur la connaissance (EFC). Ce dernier sera le thème d'un symposium organisé, les 10 et 11 septembre 2007, par le Cnes en collaboration avec l'Institut de la Banque mondiale. Il aura à définir les modalités et les démarches nécessaires pour produire un rapport annuel sur l'Algérie. Ce dernier fera le point des politiques publiques mises en oeuvre dans les différents domaines couverts par l'EFC et qui aidera les pouvoirs publics à reformuler des politiques ou à définir des stratégies adaptées. Un diagnostic général sera établi à l'issue de ce symposium quant aux progrès réalisés en la matière par l'Algérie. Un atelier préparatoire à cette rencontre s'est tenu, hier, à Alger. Le président du Cnes, Mohamed Seghir Babès, indique que l'Algérie est placée devant un réquisit majeur, celui de réussir sa transition en basant ses efforts sur le capital humain. Sa stratégie est, selon lui, tendue entièrement vers la quête des facteurs d'innovation. «Le Cnes tend, à travers sa collaboration avec des organismes internationaux, à aller chercher les polarités remarquables à l'échelle internationale pour nous accompagner dans nos politiques et leur évaluation», explique M.Babès. Selon lui, l'Algérie a besoin d'une réflexion sur l'économie basée sur la connaissance avec la participation de la société civile. De son côté, M.Mkidèche, vice-président du Cnes, considère que l'EFC est fondée sur 4 piliers: l'éducation-formation, l'alphabétisation, le développement du partenariat et la recherche et l'innovation. Sur ce dernier point, les intervenants soulèvent la problématique de la création de nouvelles connaissances dans le domaine économique. «Nos chercheurs et nos enseignants oublient leur fonction de création de richesse. Ils se contentent uniquement d'enseigner sans innover», déplorent-ils. Ils ajoutent que la création de la connaissance et l'innovation sont au coeur de la stratégie industrielle. L'économie du savoir est, pour eux, le facteur-clé du développement. Le symposium verra la participation d'éminents experts de l'institut de la Banque mondiale et d'agences exécutives des Nations unies. Cette rencontre sera l'occasion pour clarifier la problématique de l'économie fondée sur la connaissance. L'objectif est de sensibiliser les acteurs économiques et institutionnels à l'importance de l'EFC dans la recherche de l'efficacité à partir de la valorisation des ressources humaines.